La fin de l’hiver approche, ce qui signifie aussi la reprise des championnats régionaux de football. Ce sera le cas demain pour la FAIG, leader de Régionale 1 qui accueillera Obermodern à 14H30. Après une première phase presque parfaite, ponctuée par un huitième tour de Coupe de France, les joueurs d’Amar Ferdjani voudront repartir sur des bases solides.
Depuis quatre semaines, la reprise bat d’ailleurs son plein. Un retour sur les terrains toujours délicat pour les formations à cette période de l’année, la faute à une météo loin d’être clémente. Neige, froid et pluie ont notamment rythmé les séances des Illkirchois. Résultat, trois matchs amicaux compliqués, même si la dernière rencontre avant la reprise s’est elle plutôt bien passée puisque la FAIG a réussi à éliminer Thaon lors de la Coupe du Grand Est. De quoi confirmer que malgré tout, elle est prête.
Demain, les coéquipiers de Julien Scherding retrouveront la route d’Obermodern, qui les avait tenu en échec (0-0) en tout début de saison. Et pour s’imposer cette fois, Illkirch se basera sur sa préparation qui devrait porter ses fruits. Cette trêve a en effet permis de remettre en place les principes de jeu voulus par le staff et de se refaire une santé physique pour cette deuxième partie de saison, qui sera une nouvelle fois longue et difficile. Car si la FAIG veut se remettre dès demain sur les chemins de la victoire, certaines équipes ne lui laisseront pas la tache facile.
A commencer par Erstein ou l’ASIM, ces principaux rivaux. Car si ces deux formations sont armées et déclarées pour lutter pour le titre régionale en fin de saison, ce n’est pas (encore) le cas des Strasbourgeois. Un match après l’autre, tel est l’adage qu’aime à répéter Sébastien Kaercher, l’adjoint d’Amar Ferdjani : « L’objectif n’est pas encore la montée. Nous voulons gagner le plus de matchs possibles, ne pas se mettre de pression si l’on venait à faire deux ou trois contre-performances et on pourra tirer un vrai bilan à partir du mois de mars ».
Premier élément de réponse demain.
Crédit photo : Julien Hartmann