Actuellement lanterne rouge du championnat de Ligue 1 avec quinze points de retard sur le premier non-relégable (GFC Ajaccio), Troyes se déplaçait à Guingamp ce mercredi soir pour le compte de la 24ème journée de championnat.
Jusque là, rien de particulier pour le club de l’Aube. Le clin d’oeil va surtout pour le portier troyen natif de Strasbourg, Matthieu Dreyer. Effectivement, l’Alsacien a foulé pour la première fois depuis le 19 février 2011 une pelouse de Ligue 1. Il était alors gardien du FC Sochaux, entré en jeu à la mi-temps pour remplacer Teddy Richert, le club doubiste s’était imposé à Lens (2-3).
L’homme de l’ombre de l’ESTAC a cependant passé une sale soirée dans sa cage. Troyes s’est lourdement incliné sur la pelouse de l’En Avant Guingamp sur le score final de 4 à 0. Pas de quoi rompre l’enthousiasme de l’ancien sochalien :
« Le score est très sévère, mais tellement à l’image de notre saison. On prend un but trop rapidement dans la rencontre puis on subit le jeu. A l’aller on avait complètement dominé la rencontre sans réussir à s’imposer, c’est vraiment rageant. Mais c’est toujours plaisant de retrouver la Ligue 1, même si ça ne change pas grand chose car en tant que gardien numéro deux j’étais toujours présent au stade ».
A Troyes depuis 2012, la doublure de l’ESTAC vit une saison difficile comme l’ensemble de l’équipe « C’est une saison très compliquée et cela, dès les matchs amicaux de pré-saison. Les résultats ne sont jamais venus et nous nous sommes embourbés dans une spirale négative. Le coach a été licencié ce jeudi, et nous ne sommes pas près d’en avoir un autre avant un moment. Ce sont ses adjoints qui prennent le relais ».
A la question de savoir s’il suivait le Racing, le Strasbourgeois d’origine n’a pas tergiversé dans sa réponse : « Comment ne pas suivre le Racing, nous en parlons très souvent avec Quentin (Othon) et Guillaume (Lacour). On regarde tous les résumés vidéos ». Nous avons forcement rebondi sur la question de savoir s’il pensait pouvoir affronter le club alsacien la saison prochaine, la réponse est on ne peut plus claire : « Et pourquoi pas jouer au Racing Club de Strasbourg ? En tant qu’Alsacien, je rêverais de jouer pour mon club de coeur. Tous les alsaciens en rêvent. Le Stade de la Meinau c’est juste énormément de bons souvenirs pour moi ».
Le message est clair pour celui qui retrouve actuellement le plus haut niveau du football français. Alors qu’il lui reste un an et demi de contrat avec Troyes, l’envie de fouler le Stade de la Meinau ne se fait pas attendre pour Matthieu Dreyer !