Le 5 mai 1992, une tribune du stade Armand-Cesari s’effondrait lors de la demi-finale de la Coupe de France de football 1991/92 opposant le SC Bastia à l’Olympique de Marseille. Au total, 19 personnes périrent et 2357 furent blessées. Depuis ce drame, nombreux étaient ceux à militer pour qu’aucun match professionnel ne se joue tous les 5 mai de l’année.
Un souhait entendu puisque le Sénat a voté sans modifications, le texte présenté par le député Michel Castellani, que l’Assemblée nationale avait adopté en février 2020. La proposition de loi dispose qu’ « aucune rencontre ou manifestation sportive organisée dans le cadre ou en marge des championnats de France professionnels de football de première et deuxième divisions, de la Coupe de France de football et du Trophée des Champions n’est jouée à la date du 5 mai ». Les rencontres amateures ne sont pas concernées. Les joueurs et arbitre devront cependant arborer un brassard noir le cas échéant.