Thierry Laurey ne s’est pas démonté après le nul concédé/arraché face à Toulouse vendredi soir lors de la 30ème journée de Ligue 1 et estime que son équipe a enlevée 2 points à Toulouse et que Strasbourg en a remporté 1. Une analyse qui n’est pas du tout au goût des supporters alsaciens qui, eux, soulignent la fébrilité du coaching alors que l’équipe menait 1-0.
Le premier changement est intervenu à la 67ème minute de jeu, Stéphane Bahoken sort au profit d’Anthony Gonçalves. Un choix visant à renforcer le milieu de terrain afin de conserver un peu plus le ballon dans les 20 dernières minutes de jeu. Bien en place, le Racing ne se fait que rarement surprendre à ce moment de la rencontre, Thierry Laurey décide alors de renforcer sa charnière centrale en faisant entrer Yoann Salmier à la place de Jonas Martin.
On sent le RC Strasbourg sur le reculoir mais ça tient toujours. On se dirige vers une courte victoire alsacienne mais Sanogo en décide autrement ! En inscrivant deux buts coup sur coup, la bonne opération a complètement changé de camp. On joue la 92ème et le score est de 2-1 en faveur de Toulouse (92′), les mouches ont changé d’âne en quelques instants…
Finalement, sur une toute dernière occasion, Gonçalves adresse un superbe centre à destination de Bakary Koné, venu prêter main forte à l’attaque, celui-ci claque une tête qui se voit détournée par Yago dans son propre filet, score final 2-2 ! On ne va pas réécrire l’histoire une énième fois mais, pointé du doigt sur les réseaux sociaux, Thierry Laurey a expliqué son choix : « On va se contenter de ça. On est frustrés, au même titre que les Toulousains doivent l’être d’avoir pris un but à la 94e. On aurait dû l’emporter 1-0. On pouvait le faire. On sauve un point, on en enlève deux à Toulouse. Ce n’est pas une mauvaise performance, mais c’est rageant dans un duel face à un concurrent direct de laisser échapper deux points qui nous tendaient les bras. Si on continue à faire des matches comme ça, on va se maintenir« .
Alors oui, le coaching n’a pas été gagnant de la part du technicien strasbourgeois, la faute à deux minutes d’égarement. Mais comment être certain qu’en continuant à chercher l’offensive le tarif n’aurait pas été le même, voire pire ? Le football n’est pas une science exacte, il est fait de choix, parfois gagnants, comme souvent la saison passée, parfois perdants, comme ce samedi soir à Toulouse. Beaucoup estiment que le Racing ne sait pas défendre cette saison, très souvent à juste titre ! Mais cette fois-ci, Strasbourg tenait sa cage inviolée durant 89 minutes de jeu. Et si le but de Stéphane Bahoken, refusé pour un hors-jeu assez litigieux, avait été validé ? Le coaching aurait été sans doute gagnant.
Place maintenant à la réception de Metz le 1er avril prochain avec l’obligation de s’imposer pour ne pas sombrer dans une crise qui pourrait porter préjudice au Racing Club de Strasbourg !