Actuel leader de National avec deux points d’avance sur le Racing et sept sur le quatrième qui est Orléans, l’équipe de Marseille Consolat semble sur de très bons rails pour accéder à la Ligue 2 la saison prochaine. Mais l’inquiétude monte dans le deuxième club de la deuxième ville de France…
Si Marseille est surtout connue pour l’OM et son Stade Vélodrome, une autre équipe tout de vert vêtu toque tout doucement à la porte du football professionnel. Encore pensionnaire de CFA il y a peu, « l’équipe de quartier » de Marseille a su se construire jusqu’à truster la pôle position du championnat National.
Personne n’a oublié le feuilleton Luzenac il y a deux saisons. Le club ariégeois avait gagné le droit de monter en Ligue 2 sur le terrain, mais faute de stade aux normes et homologué, l’équipe n’avait pas eu le droit d’accéder à l’antichambre de l’élite et avait même été envoyée par le fond en championnat régional où elle végète encore à l’heure actuelle.
Les « consolistes » se passeraient bien de vivre pareille mésaventure, malheureusement c’est ce qui semble se profiler si rien ne bouge dans la cité phocéenne. Le seul stade de toute la ville de Marseille qui est homologué pour la Ligue 2 est le célèbre Vélodrome, mais il semble pour le moment hors de question que l’OM partage son terrain et ses tribunes avec les verts. Il y a bien des solutions de repli qui sont à l’étude, mais cette situation provisoire n’est pas du goût du président du GS Consolat qui s’est exprimé dans les colonnes de La Provence : « Il y a le stade Parsemain, à Fos, et le Parc des Sports à Avignon. Il y a aussi Francis-Turcan à Martigues, mais il y aurait besoin de faire plusieurs aménagements et je ne sais pas si la Ville de Martigues est prête à faire des travaux pour Consolat. Il faut poser la question. Mais que ce soit clair : si on monte en Ligue 2, c’est pour s’installer durablement à ce niveau. »
La période des bras de fer et des discussions va commencer dans les Bouches-du-Rhône, il faudra espérer que le football français ne se tourne une fois de plus en ridicule en proposant un remake de l’affaire Luzenac qui avait émaillé l’été 2014…