La campagne d’abonnement a montré le formidable engouement qui suit le Racing de son ascension rapide du National à la Ligue 1. Avec plus de 15 000 abonnées nous avons déjà plus de 58% d’occupation de stade garanti jusqu’au dernier match à domicile pour cette saison 2017/2018.
Pour faire face à une forte demande, le club a mis en place un système pour que les non-abonnées puisse déjà acheter des billets pour des matchs de non prestige et non-gala. Le Racing vient de l’annoncer que pour chaque match il ne restait que 8 500 places dont 4 500 places assisses pour chacune des rencontres.
Dès lors, une question se pose. Le Stade de La Meinau a-t-il une capacité trop faible pour répondre à la forte demande de la passion qui l’entoure ? A priori oui, les prix des places sont extrêmement chers pour un club qui vient de monter, et pourtant celles-ci s’envolent comme des petits pains.
Le projet de Marc Keller d’agrandir le stade à 33 000 places assisses permettra de répondre à une partie de la demande et permettrait surtout d’avoir encore une dizaine de milliers de places assisses supplémentaires. Mais le Racing ne pourrait-il pas viser un peu plus haut avec une enceinte s’approchant des 40 000 places ?
La peur des dirigeants et des politiques est d’avoir un effet comme à Nice, Bordeaux ou encore Lille où le stade sonne creux. Mais à Strasbourg, la passion semble être là, la jauge des 40 000 spectateurs avait déjà été dépassé dans les années 1980-2000 où le Racing affrontait des adversaires comme l’OM ou encore le barrage retour contre Rennes. De plus, un stade avoisinant les 40 000 places garantirait à chacun d’avoir une place puisque plusieurs prix seraient disponibles.
Un rehaussement de la tribune Sud étant prévu pour porter la jauge de place assisses à 33 000 places, envisageons aussi un rehaussement des autres tribunes pour permettre aux clubs de répondre à cette forte demande. De l’ambition et un projet à long terme, c’est aussi ça la source de pérennité d’un club de Ligue 1.