Le judo est un art martial qui se pratique depuis plusieurs siècles. Aussi célèbre que le karaté ou le kung-fu, le judo renferme des histoires et des faits parfois insolites et auxquels vous ne vous attendez peut-être pas. Voici quelques anecdotes et faits intéressants de l’histoire du judo qui attireront sûrement votre attention.
Ce que signifie le terme «Judo»
Pour rappel, l’histoire du judo remonte à plusieurs siècles. La discipline a été inventé en 1882 par un certain Jigorō Kanō, un jeune enseignant de ju-jitsu japonais. C’est en contemplant un cerisier dans son jardin que l’idée du judo lui est apparue : les grandes branches de cerisiers recouvertes de neige ont tendance à casser sous leur poids, tandis que les plus souples plient pour s’en débarrasser.
C’est ainsi qu’il a créé le concept de judo, signifiant littéralement « voie de la souplesse ». Son principe consiste à ne pas résister à l’adversaire, mais de faire miner de céder pour utiliser sa propre force contre lui. Le judo est plus un art spirituel que physique. Il n’a pas pour vocation première de combattre, mais d’élever chacun pour être au service de la société.
Le judo et les casinos en ligne, deux pratiques apparemment pas très synchronisées
Nous aurons vu des stars de foot, de basket et d’autres disciplines sportives adeptes de casinos en ligne et de jeux d’argent. En revanche, les plus grandes célébrités du monde du judo ne semblent pas très orientées vers ce genre de divertissement. En effet, vous aurez beau chercher, aucun casino en ligne légal ni autre plateforme de paris ne mentionne des stars telles que Teddy Riner comme clients réguliers au sein de leur établissement virtuel. Le judo étant un sport plus spirituel que physique, les pratiquants ne trouvent, peut-être pas un intérêt quelconque dans le fait de jouer à des jeux de hasard, malgré des récompenses et des gains en argent réel parfois alléchants.
D’ailleurs, cette incompatibilité s’illustre par le fait qu’aucun jeu de casino en ligne, qu’il s’agisse de machines à sous ou autre, n’arbore le thème du judo.
Le judo, un sport prisé des chefs d’Etat et célébrités
A cause de son côté spirituel, le judo est pratiqué par de nombreuses personnes que vous ne pouvez même pas imaginer. Par exemple, l’animateur télé et radio Alexandre Devoise, les anciens rugbymen Thierry Dusautoir et Fabien Pelous, la célèbre actrice et mannequin Laeticia Casta ainsi que le chef étoilé Thierry Marx sont des adeptes de cette discipline sportive.
De nombreux chefs d’Etats sont également pratiquants de cet art martial. Nous pouvons citer le 26e président des Etats-Unis, Theodore Roosevelt, ou l’ancien président de République française Nicolas Sarkozy, de même que le Prince Albert 2 de Monaco. Le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine est aussi un expert en judo. Il est 8e dan dans la discipline.
Les smartphones interdits sur le tatami
Il s’agit d’une anecdote insolite qui aura coûté le match à la judoka française Priscilla Gneto. Elle était opposée à la japonaise Momo Tamaoki durant la demi-finale des moins de 57 kg du tournoi Paris Grand Slam se déroulant en février 2022 à l’AccorArna de Paris.
Alors que la judoka française expérimentée de 30 ans agrippait son adversaire, elle a laissé tomber son smartphone qui était dans son kimono. La japonaise l’a ramassé, avant de le donner au corps arbitral. Ce fut un moment de solitude pour Priscilla Gneto, qui ne s’était pas rendu compte qu’elle trimbalait son téléphone depuis le début du combat. Elle a été disqualifiée suite à cet évènement. En conférence de presse, Priscilla Gneto a confié avec humour que dorénavant, elle fouillerait minutieusement ses poches avant de combattre.
La maîtrise de soi à toute épreuve, un des fondements du judo
Une dernière anecdote insolite s’est déroulée durant le Tournoi de Paris-Bercy en 2004. Il s’agissait d’un match pour la troisième place opposant Larbi Benboudaoud à Joao Pina. Ce dernier en est sorti vainqueur après un match passionnant.
N’ayant pas pu retenir sa joie et son euphorie, le judoka a retiré son kimono et s’est mis à courir et à sauter torse nu sur toute l’aire de combat. Ce comportement a moyennement plu à la Fédération Internationale de Judo et au corps arbitral. Ce geste a été sanctionné par une privation de podium. Cette décision se justifie par le code d’éthique du judo exigeant modestie et contrôle de soi.