Lors de la 5ème étape les coureurs ont sillonné les rues d’une trentaine de communes alsaciennes. Cette fois, ils s’élanceront de Mulhouse pour rallier la Planche des Belles Filles en passant par plusieurs cols à hauts pourcentages.
« La dernière route sera spectaculaire, avec des passages très raides », déclarait Rudy Molar, coureur de la FDJ. Le paysage est planté, les coureurs auront fort à faire pour rallier l’arrivée dans cette étape montagneuse de 160.5 kilomètres. Ils passeront pas trois cols alsaciens. Tout d’abord ils aborderont le long col du Markstein (catégorie 1) qui fera grimper les cyclistes durant plus de dix kilomètres à 5.8% de dénivelé moyen, l’incisif col du Grand Ballon (catégorie 3) à 9% de moyenne durant un peu plus d’un kilomètre et le col du Hundsruck (catégorie 2) similaire aux cols de la cinquième étape. La première difficulté du jour viendra donc annoncer la couleur pour la suite de la course. Un écrémage devrait s’effectuer dès ce premier col de première catégorie et certains coureurs devraient être lâchés.
Des pourcentages à plus de 20% dans le dernier col
Par la suite le peloton s’attaquera au col de première catégorie du Ballon d’Alsace (11 kilomètres à 5.8% de dénivelé moyen), au col des Croix et au col des Chevrères. Enfin, les cyclistes boucleront l’étape par une arrivée au sommet avec une dernière ascension de 7 kilomètres avec des pourcentages dépassant les 20% de dénivelé à la Planche des Belles Filles en Franche-Comté. Plusieurs grimpeurs tenteront probablement de placer des banderilles pour creuser l’écart au classement général dans cette dernière difficulté. Par le passé déjà, la Planche des Belles Filles avait été choisie par les organisateurs en guise d’arrivée au sommet. En 2012, Christopher Froome s’était imposé, en 2014, c’était au tour de Vincenzo Nibali et en 2017, Fabio Aru avait pris le meilleur sur ses adversaires. Le scénario de la 6ème étape du Tour 2019 s’annonce donc prometteur !