Défaite en début de semaine à Bourg, la SIG jouera une rencontre très importante face à Boulazac ce vendredi. Avec les Playoffs
qui approchent à grands pas et au vu du nombre d’équipes se battant pour finir dans
le Top 8, la défaite dans un Rhénus qui devrait faire le plein est interdite.
Au début de saison, qui aurait
prédit que cet affrontement entre Strasbourg et Boulazac puisse être un
véritable duel pour accéder aux Playoffs en fin de saison ? Car si la SIG
occupe actuellement le sixième rang au classement (16 victoires – 11 défaites),
Boulazac ne pointe qu’à une petite victoire des Alsaciens (15 victoires – 12 défaites).
Autrement dit, un succès des Périgourdins au Rhénus placerait les deux formations
à égalité au classement.
Kenny Chery en chef de file
Maintenu « administrativement »
l’an passé en Jeep Elite, Boulazac a profité des déboires de Blois pour s’assurer
une année supplémentaire dans l’élite du basket français. Finaliste malheureux
de la finale de coupe de France face à … la SIG, le BBD s’est construit cette
saison un effectif autrement plus diabolique pour l’exercice 2018/2019. A
commencer par Kenny Chery, son
meneur canadien. Avec 16,6 points de moyenne, dont 39% à trois-points, ce poste
1 est également le meilleur passeur de son équipe (4,2 passes de moyenne). Mais
l’effectif de Thomas Andrieux s’appuie également sur un ancien de la maison
alsacienne en la personne de Nicolas De
Jong. Le joueur All-Star tourne cette saison à 13,8 points de moyenne et
capte 5,4 rebonds. Toutefois, le danger pourrait également venir de Travis Leslie qui a récemment pris feu
du côté de Nanterre en terminant la rencontre avec un impressionnant 8/9 à
longue distance (12,3 points et 6,1 rebonds). Enfin, Akil Mitchell (9,2 points, 5,8 rebonds) et Raymond Cowels (38,4 % de réussite à trois-points) réalisent eux
aussi une excellente saison.
Boulazac, meilleure équipe au rebond
Collectivement, le jeu du BBD ne
ressemble presque plus à celui pratiqué la saison dernière. Cette saison, les Périgourdins
sont tout simplement l’équipe qui capte le plus de rebonds, devant la SIG. Avec
37,7 prises en moyenne par match, les Alsaciens devront se montrer concentrés
et appliqués dans ce domaine, sous peine de se faire chahuter.
Dans un exercice de Jeep Elite
des plus serrés (Gravelines, 12ème, ne pointe qu’à trois victoires
des Alsaciens), aucun match ne sera à prendre à la légère. Surtout, avec un
succès et au vu des affrontements directs de cette 28ème journée, la
SIG a une très belle carte à jouer pour remonter au classement et creuser l’écart
avec certains concurrents.
Autrement dit, gagner pour s’offrir de belles fêtes de Pâques.
Crédit photo : Clément Rebholz