La SIG a fêté ses 90 ans cette année. Durant ces neuf décennies marquées par des hauts et des bas, il est au moins une personne qui peut témoigner de l’évolution du club durant les vingt dernières années. Gérard Lebrot, président de l’association des bénévoles et même un peu plus, est un fidèle parmi les fidèles. Pendant cette intersaison qui pourrait bien marquer un tournant dans l’histoire future du club strasbourgeois, nous vous proposons un petit retour en arrière.
22 ans, au bas mot 500 matchs dirigés dans la peau de président des bénévoles et quant au nombre de kilomètres parcourus, on ne les compte plus. Tout ceci lui a permis de devenir au fil des ans une personne respectée et surtout importante dans l’organisation des soirées de la SIG. Mais pas que…
Une rencontre qui changea presque tout
Tout a commencé vers la fin des années 90. A l’époque, la rencontre avec Eric Micoud, joueur de l’équipe de France et véritable gâchette à trois points, avait tout d’anecdotique. Sympathique tout d’abord avant de devenir une vraie amitié. C’est d’ailleurs lui qui allait redonner le goût de la balle orange à « Gégé » comme il est surnommé dans le milieu. Au bout de quelques matchs auxquels il prit part comme spectateur « debout », comme il aime le rappeler, il se fit recruter par Philippe Dulieu, toujours en poste à la SIG et peut-être un des seuls capables de battre Gérard niveau longévité au club. Un premier round d’observation et dès la seconde saison, des vraies responsabilités. Depuis, pas moins de 120 bénévoles ont défilé au sein de son équipe.
La carrière du meneur de l’équipe de France ne s’éternisant pas dans la capitale Alsacienne, la relation entre les deux hommes ne s’est pourtant pas arrêtée là : « Avec Eric, nous sommes restés en contact. Je me suis rendu plusieurs fois chez lui à l’époque, à Cholet notamment. Ceci nous a d’ailleurs valu un article dans le magazine choletais de l’époque, Le Rebond ». Au-delà d’Eric Micoud, « Gégé » a noué des liens avec grand nombre des joueurs passés par la SIG et même l’équipe de France.
En lien avec les joueurs
En remontant le fil des histoires
et des photos, une chose marquante fut le nombre de joueurs ou coachs invités à
sa table, chez lui. Malgré la trentaine de kilomètres séparant le Rhénus de son
ancienne résidence, Eric Girard, Vincent Collet ou encore Axel Toupane ont déjà
fait le déplacement. En repartant toujours avec le sourire. Bien sûr, tous ne
resteront pas gravés dans sa mémoire pour Gérard, mais au jeu des questions
réponses, pas facile de trouver les noms justes. Le joueur le plus fort en son
époque ? Jarod Stevenson. Les plus attachants ? « Il y en a
eu beaucoup, notamment parmi les français, comme Antoine Diot. Sinon, Matt
Howard est une personne que j’ai beaucoup apprécié, Zack Wright qui m’appelait
frérot ou plus récemment, Jarell Eddie. Dommage qu’il n’ait pas pu poursuivre
sous nos couleurs ».
Au-delà des liens créés avec les
protagonistes, Gérard a également pu vivre des beaux (et moins beaux) moments
au sein du Tivoli, du Rhénus Nord ou du Rhénus Sport. Et à la question de son
plus beau match vu au Rhénus, c’est la finale d’Eurocup, face à Galatasaray,
sans hésiter : « C’était clairement le match le plus
impressionnant. Mais les victoires en Euroleague, face au Fener’ et au Real
Madrid font partie du Top 3. Ces matchs-là étaient incroyables. Au contraire de
la défaite en 2016 contre l’ASVEL, une finale que l’on n’aurait jamais dû
perdre ».
« L’Arena devient une
nécessité »
Pourtant, faire parti intégrante
du club ne l’empêche pas d’être un supporter. A ce jeu, il avoue que l’Arena
devient une nécessité pour la SIG pour concurrencer Villeurbanne ou
Monaco : « Notre nouvelle Arena est une nécessité pour
augmenter la jauge des sponsors, des spectateurs ou encore l’attractivité du
club. On joue dans le nouveau Rhénus, mais il commence à se faire vieux, il y a
toujours beaucoup de choses à réparer. Et le club a besoin de bureaux et de
locaux plus fonctionnels ». Mais depuis 22 ans, le club a déjà
évolué : « Tout est devenu de plus en plus professionnel,
surtout du côté administratif mais la progression la plus évidente est dans le
sportif, Martial Bellon et son équipe ont amené beaucoup de changements. Depuis
le début, je les soutiens et on lui doit beaucoup de ce point de vu là ».
Une évolution dans le bon sens
avec un but clair, retrouver les sommets, ce qui permettrait à Gérard et tous
les supporters de revivre le plus beau moment du club, le
titre : « 2005 reste le plus beau souvenir. C’était le
premier titre. En plus, le Racing avait aussi ramené un titre cette année-là ».
Car oui, Gérard a également œuvré au sein du RCSA, pour les mêmes résultats. Mais sa vraie maison reste bien la SIG, et ce pour encore plusieurs années.
[script]<meta property= »og:image » content= »https://www.alsasports.fr/img/medias/15d2791031917c.jpg »/><meta name= »twitter:card » content= »summary_large_image » />[/script]