Cette semaine est paru un document de la LNB reprenant l’ensemble des budgets et masses salariales des clubs de Pro A et Pro B.
Comme attendu et au vu de son effectif construit cet été, l’ASVEL domine ce classement. Leur budget 2017/2018 sera de 8,27 millions d’Euros (contre 7,29 millions la saison dernière). Les deuxième et troisième places de ce classement sont occupées respectivement par Strasbourg et Monaco, sans trop de surprises. 7,75 millions pour la SIG (contre 6,72 millions d’Euros l’an dernier) et 6,33 millions du côté de l’ASM en font clairement les places fortes du basket français. Avec la forte hausse notamment de ces trois clubs, c’est la moyenne de la Pro A qui s’en trouve augmentée (+4% – 4.88 millions d’Euros). Antibes et Hyères Toulon quant à eux ferment la marche de ce classement. Un seul club présente un budget moindre cette saison, c’est Le Mans avec -10 %. Leur absence des Playoffs l’an dernier n’y est sans doute pas étrangère. Contrairement au foot où le classement des budgets est presque trop souvent concordant avec le classement final, le basket offre bien souvent des différences à ce niveau. La preuve en est avec Le Mans récent vainqueur de Monaco, d’Antibes tombeur de la SIG cette année ou encore de Hyères Toulon qui avec le plus petit budget est actuellement en tête de la Pro A (certes après deux journées). Du point de vue de la masse salariale, le classement ressemble beaucoup (et c’est logique) à celui des budgets. L’ASVEL est en tête avec 2,68 millions d’Euros suivi de près par la SIG qui affiche cette année son record en terme de masse salariale, 2,58 millions d’Euros. Monaco se place encore une fois sur la troisième marche et Antibes et Hyères ferment à nouveau le classement.
A titre de comparaison, le budget moyen des clubs d’Euroleague est de 16 millions d’Euros (de 35 millions pour le CSKA à 5 millions pour l’Etoile Rouge). Néanmoins, grâce aux projets ambitieux mis en place par certains clubs (nouvelles salles, nouveaux actionnaires,…) et à la participation probable d’un club français à l’Euroleague dès la saison prochaine, certains clubs français devraient rapidement se rapprocher des 10 millions d’euros de budget afin de pouvoir noblement figurer dans les meilleurs compétitions européennes.