La soirée d’hier fut compliquée pour la SIG. Giflée pour la deuxième fois de saison à Dijon, elle se trouve désormais dos au mur. Une défaite demain soir dans son antre du Rhénus, et tout le monde sera en vacances. Pas forcément la fin rêvée. Il existe cependant toujours des motifs d’optimisme pour les Strasbourgeois et après tout, les Alsaciens sont toujours en vie.
Un avantage dans les Playoffs réside dans le fait que le score des matchs précédents ne compte pas pour les rencontres suivantes. Que la SIG ait perdu de 32 points ou 1 point, le score n’est que de un à zéro pour Dijon. Hier soir, peu de choses ont fonctionné, et ce, même quand les coéquipiers d’Ali Traoré se trouvaient au contact des Dijonnais : peu d’adresse, peu de réussite, dominés au rebonds, les Strasbourgeois ont pêché dans trop de domaines pour espérer une autre issue que celle ayant eu lieu. Pourtant, selon les dires du coach Vincent Collet, la semaine d’entraînement fut bonne. Mais qu’à cela ne tienne, c’est bien lors des rencontres officielles qu’il faut être bon, sinon…
Désormais, la donne est claire, il faudra gagner. Pas d’autres issues possibles, si ce n’est d’être en vacances mardi matin. Et cela laisserait bien un grand goût d’inachevé ou de regrets pour les Alsaciens. Sérieux, concentration et le plus important de tout, se donner à fond pour au moins laisser une trace « positive » à cette saison si le résultat venait à être en défaveur de la SIG.
Le précédent Nanterre
La partie n’est cependant pas encore perdue, loin de là. En 2013, lorsque Strasbourg affrontait Nanterre en finale, la série avait également commencé de la sorte. Une (trop ?) large victoire d’entrée avait un peu sorti les joueurs de Vincent Collet de la série, se voyant certainement déjà victorieux. La suite est connue et la SIG démarrait sa série de défaites en finale. Alors, pourquoi ne pas revivre tel dénouement demain et mercredi soir ?
Ensuite, comme indiqué plus haut dans l’article, le Dijon – Sig du mois de janvier avait déjà accouché d’une petite gifle. Et cela n’avait pas empêché les Strasbourgeois de prendre leur revanche par deux fois, en Leaders Cup tout d’abord puis en championnat. C’est certainement là-dessus que le staff devra s’appuyer pour convaincre leurs hommes que tout reste à faire.
Et puis, après un revers, les compétiteurs ne désirent qu’une chose, se remettre à table pour effacer les mauvais souvenirs et se rassurer. Chose intéressante, il n’y aura que 48 heures entre les deux rencontres. Avec le soutien d’un Rhénus qui devra faire office, encore une fois, de sixième homme, les Strasbourgeois sont capables de tout. Et il serait temps de le montrer car il se peut qu’il n’y en ait bientôt plus, du temps.
Crédit photo : Clément Rebholz
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