A 24 ans, Théo Diehl possède une sérieuse expérience du basket
alsacien. Passé par les plus grands clubs de la région, il disputera la saison
prochaine sous les couleurs du Wasselonne Otterswiller Saverne Basket (WOSB).
Avant de retrouver les parquets dans les prochaines semaines, petite rencontre
avec lui.
Tout d’abord, comment se passent tes vacances ?
Mes vacances se passent très
bien, j’en profite pour beaucoup voyager car cette saison a été longue, donc je
suis actuellement en Martinique chez un ami. Cela me permet de me ressourcer !
Pour revenir sur la saison passée, vous n’avez malheureusement pas
atteint les Playoffs avec Souffel. D’après toi, quelles en sont les principales
raisons ?
La saison a été particulière pour
nous. Je pense que le mot regret est celui qui me vient à l’esprit en premier
pour en parler. On avait vraiment une équipe pour faire de belles choses, mais
les blessures à répétition, la malchance en ont décidé autrement. Quand on voit
qu’on rate les playoffs à un match près, alors qu’on en perd 5-6 au buzzer au
cours de la saison, forcément on est déçu.
Tu as quitté le club pour rejoindre le WOSB. Peux-tu nous expliquer les
raisons de ce choix ?
C’est un choix que j’ai fait pour
privilégier mes études avant tout. La nationale 1 demande beaucoup
d’investissement personnel et je préférais m’investir complètement dans ma
dernière année d’études.
Ensuite j’ai pu très vite avancer
avec le WOSB, et le fait que Valentin Correia y aille aussi, rejoindre
d’anciens coéquipiers comme Jérémy Tschamber, Thomas Trauttman ou Dzenan Kurtic
m’a conforté dans mon choix.
Peux-tu nous en dire plus sur tes études ?
Après avoir obtenu une licence
STAPS, j’ai passé un concours passerelle qui m’a permis d’accéder à l’EM
Strasbourg ou j’entre en dernière année de master en septembre.
Quels sont tes objectifs pour cette nouvelle saison ?
Mes objectifs pour la prochaine
saison sont de remporter le plus de match possible en championnat pour voir
jusqu’où nous pourrons aller, mais j’aimerais également faire un long parcours
en coupe de France pour rejouer une finale à Bercy !
6)
Malgré ton jeune âge, tu as déjà évolué dans les plus grands clubs
régionaux ; quel reste ton meilleur souvenir jusqu’à maintenant ?
Mes plus grands souvenirs jusqu’à
maintenant, j’en ai beaucoup vu que je me contente de pas grand chose sur le
terrain (rires). Mais si je devais en retenir un, ce serait quand même la
montée en N1 avec Gries et cette bande de potes qu’on était tous.
Tu vas évoluer en Nationale 2 l’an prochain, quelles sont les
principales différences avec la Nationale 1 ?
Je pense que les différences
entre la Nationale 2 et 1 sont au niveau physique. En N1, tout va plus vite,
plus haut et plus fort, et cela demande tout de même un temps d’adaptation.
Après c’est également plus propre au niveau du jeu et de la lecture de jeu.
Gardes-tu tout de même dans un coin de ta tête l’ambition de retourner
plus haut (N1, Pro B voire Jeep Elite) ?
Je prends beaucoup les choses au
jour le jour pour l’instant, donc je vais d’abord finir mon master
tranquillement, ensuite on verra ce qu’il en est. Mais on n’est jamais à
l’abri, peut être que d’ici un an, j’aurais de nouveau l’envie de m’y remettre
à fond !
En dehors du basket, quelles sont tes autres passions ?
J’aime lire, passer du temps avec
mes amis, à discuter, faire la fête, refaire le monde aussi parfois. J’aime
beaucoup voyager, et faire de nouvelles rencontres et découvertes. Je suis
également un grand fan de musique, j’écoute de tout ! Et j’ai par le passé dû
arrêter de jouer du saxophone car je n’avais plus le temps de faire les deux,
mais c’est quelque chose qui me titille depuis quelques années, je ne vais pas
tarder à m’en retrouver un.
Crédit photo : Cyril Gife