A Nanterre, la SIG a réussi à s’imposer 77 à 70, non sans difficultés et au bout d’un match qui n’aura basculé que sur les ultimes possessions.
Encore une fois aligné dans le cinq de départ, Pape Sy confirmait à nouveau qu’il avait retrouvé son niveau. Incisif, profitant du moindre espace, il marquait les cinq premiers points de son équipe. Même si Nanterre réagissait, notamment à travers son jeune intérieur Jean-Marc Pansa, et prenait les commandes, la SIG pouvait elle compter sur Dee Bost. Néanmoins, à la fin du premier quart temps, ce fut les Nanterriens qui menaient d’un point, 19-18.
Dès le début du second quart, Strasbourg se reposait sur l’adresse longue distance de David Logan et Dee Bost. Mais Nanterre était en verve également et recollait au score. La pression de la SIG s’accentuait alors encore une fois, et Dee Bost, toujours aussi bouillant, faisait une nouvelle fois ficelle de loin. Mais laissant plusieurs lancers francs en route et provoquant de (trop) nombreuses fautes, Strasbourg permettait à Nanterre de revenir dans le match. Les Franciliens prirent même la tête (40-39) avant que deux paniers en dix secondes permirent la SIG de compter 3 points d’avance à la pause (40-43).
Après le repos, Strasbourg allait connaître plus de difficultés. Face à une défense de Nanterre bien plus agressive, les hommes de Vincent Collet ne marquaient que 10 points durant les dix minutes. La JSF en profitait pour prendre un petit matelas (+5) avant l’ultime période (58-53).
La SIG démarrait le quatrième quart temps sur un 4-0. Avec ses qualités, Strasbourg s’accrochait pour rester à portée de Nanterre (66-62, 35ème minute). Tactique payante puisqu’avec une fin de match largement en sa faveur, Zack Wright et ses coéquipiers s’imposèrent de 7 points, 70-77.
Cette seconde victoire permet à Strasbourg de s’imposer dans la série. Mais pour l’heure, on ne connaît que la date du prochain match, à savoir jeudi. L’adversaire n’est lui pas encore défini, l’ASVEL et Le Mans étant à égalité, 1-1.
Crédit photo : Clément Rebholz