Après sa difficile victoire face à Pau samedi, la SIG retrouvera déjà les parquets dès ce mardi. Cette fois, pas de match au Rhénus mais un déplacement des plus périlleux en Grèce, à Athènes, pour y rencontrer le club local de l’AEK.
Périlleux, pas seulement par rapport au niveau de l’équipe adverse, mais surtout parce qu’une défaite mettrait la SIG dans une position plus que délicate pour continuer à voir l’Europe après la phase de poule. Mais à contrario, une victoire ne qualifierait pas la SIG car il faudra encore au minimum une autre victoire pour voir les huitièmes de finale.
Mais avant de penser aux prochaines joutes européennes, la SIG devra affronter une équipe qui lui avait tenu tête au Rhénus l’an dernier. Les hommes de Vincent Collet ne s’étaient imposés qu’en toute fin de rencontre, notamment grâce à un excellent Zack Wright (26 points, 6 rebonds, 3 passes). Mais le maigre succès acquis 80-78 ne pèsera plus beaucoup lorsque le match aura débuté. Comme à l’aller, il faudra particulièrement surveiller le meneur Mike Green ou l’intérieur Dusan Sakota, qui était redoutable à 3 points.
Point positif, les Strasbourgeois enregistreront le retour de leur homme fort Louis Labeyrie. Absent samedi, il ne sera peut-être pas à 100% face aux grecs mais son apport devrait quand même être une réelle plus-value. Ce match est donc à prendre comme une véritable finale. Les joueurs devront tout donner et ne surtout pas connaitre de sautes de concentration. Les ambiances grecques sont connues et peuvent faire sortir de leur match n’importe quelle équipe. Certains qui étaient déjà présents dans l’effectif l’an dernier peuvent en témoigner, la SIG s’étant faite très largement dominée $à Salonique (71-52). Alors, pour ne pas revivre pareil scénario et surtout pour participer aux phases finales de ma BCL (le club ne devrait pas participer à l’Europe Cup si elle y était reversée), la victoire doit être la seule option possible, pour continuer à croire en son destin européen.
Crédit photo : Lucas Ruch