Du côté de la SIG, Saint-Etienne rime souvent avec Journée de Noël. Tradition oblige, ce 26 décembre sera marqué par le dernier match de l’année 2019 au Rhénus. Certains pourraient dire enfin, pour voir un exercice 2019 compliqué dans son ensemble se terminer, d’autres aimeraient dire enfin pour voir l’équipe strasbourgeoise se révolter et afficher un visage digne du standing du club. L’occasion sera donc belle demain face à Dijon, reluisant troisième de Jeep Elite et qui depuis quelques semaines, surfe sur une très bonne vague. Belle oui, mais pas simple…
Oublier les dernières sorties face à Torun, Châlons-Reims ou encore Limoges. De toute manière, il n’y a pas grand chose à en tirer, la SIG ayant affiché de sévères difficultés dans différents compartiments de jeu. Même la série de défaites connue en début de saison n’avait pas souffert d’autant de manquements. Heureusement si l’on puit dire, ça, c’était avant. Il reste désormais une rencontre à Strasbourg pour bien terminer l’année et se rassurer du mieux possible avant la trêve. Côté effectif, il faudra à nouveau faire sans Jerai Grant. Déjà absent à Limoges lundi, il ne sera pas non plus de la partie ce jeudi. Et qui sait, peut-être ne le reverra-t-on plus du tout sous les couleurs alsaciennes.
En difficulté à l’intérieur et à domicile
Malgré tout, la présence du pivot américain n’aura presque jamais impacté le jeu strasbourgeois cette année. Souvent en difficulté cette saison, il n’a pas réussi à retrouver son niveau de la saison dernière où il affichait en BCL 14,5 points et 8,3 rebonds de moyenne. Avec 8,5 points et et 3,7 rebonds de moyenne, il est pour l’heure loin du rendement espéré.
Plus globalement, c’est tout le secteur intérieur de la SIG qui souffre depuis le début de la saison. Concédant globalement plus de rebonds (32,2) qu’elle n’en capte (31,2), le verrouillage de la raquette sera une des clés de la rencontre face à Dijon. En forme et en confiance, la JDA s’avance donc vers le Rhénus dans l’optique de poursuivre sa bonne série et s’imposer à l’extérieur. Ce serait alors la sixième équipe de Jeep Elite qui prendrait le meilleur sur la SIG dans son antre. Plus performante à l’extérieur (6 succès déjà acquis), Strasbourg souffre à domicile. Pourtant, le Rhénus n’est de loin pas une salle hostile à son équipe et malgré des dernières sorties manquées, a plutôt poussé son équipe.
La Leaders Cup dans le viseur
Tenante du titre, la SIG a toujours les cartes en mains pour défendre sa couronne chez Mickey. Pour cela, rien de plus simple : gagner face à DIjon. Avec encore deux tickets à distribuer pour quatre prétendants, une défaite ne serait pas non plus rédhibitoire, à condition que deux équipes parmi Nanterre, Le Mans et Châlons-Reims s’inclinent. Pas la moindre des choses vu les dynamiques différentes de ses formations.
L’armada dijonnaise
Douze succès pour trois petites défaites. C’est l’actuel bilan du troisième de notre championnat. Après avoir été défait par l’ASVEL et Monaco, c’est Roanne qui a réussi à faire tomber la JDA en championnat. 84,8 points marqués en moyenne, 5 matchs à plus de 90 points et 8 fois une évaluation collective supérieure à 100, Dijon semble s’être installé comme un vrai outsider pour le titre. Dans un effectif complet et bien construit par Laurent Legname, sept joueurs affichent depuis le début de la saison une évaluation moyenne à 10 ou plus. Premier danger et non des moindres, le MVP en titre David Holston (12 points et 6 passes décisives de moyenne). Son compère à la mène, Axel Julien, n’est pas en reste : 11,9 points et 6,9 passes décisives. On peut encore rajouter Richard Solomon (12,4 points et 5,5 rebonds), Alexandre Chassang (9,8 points et 4,8 rebonds) ou l’ancien Strasbourgeois, Jérémy Leloup (6,2 points, 2,6 rebonds).
L’effectif dijonnais est dense et sera difficile à manœuvrer pour la SIG demain. Espérons toutefois que la magie de Noël opère…
Crédit photo : Clément R.