Sous l’égide de la Fédération Française de Judo, les « Mercredis de l’Equipe de France » feront une halte à Strasbourg ce 13 décembre. Après Julien La Rocca, Alexandre Mariac et Emilie Andéol, deux dernières grandes athlètes seront également de la partie au Rhénus dès 14h pour cette belle fête du judo organisée de mains de maîtres par le Comité 67.
C’est ainsi que les jeunes judokas auront l’opportunité de rencontrer Sandrine Martinet.
Après l’argent à Athènes (2004) et à Pékin (2008), Sandrine Martinet a décroché l’or durant les Jeux Paralympiques de Rio de 2016 ! Ainsi, après deux finales paralympiques malheureuses en 2004 et 2008, la judoka française, mal voyante de naissance, avait dominé l’Allemande Ramona Brussig, la championne paralympique en titre, en finale de la catégorie des moins de 52 kilos et s’est offert l’or tant convoité ! Sandrine Martinet ouvrait d’ailleurs à l’époque le compteur des médailles de la délégation française. Vivant à Mâcon, sa victoire avait d’ailleurs été applaudie via Tweeter par un autre sportif originaire de la ville bourguignonne, le footballeur Antoine Griezmann.
Notons également que la présence de Sandrine Martinet rehaussera encore davantage la matinée de mercredi consacrée au judo pour les personnes en situation de handicap, à l’instar de tous les Mercredis de l’Equipe de France.Automne Pavia complétera cette belle équipe de champions présente à Strasbourg ! L’ancienne sociétaire de l’ACS Peugeot Mulhouse bénéficie d’un palmarès alléchant : triple championne d’Europe (2013, 2014, 2016), cinq fois médaillée européenne consécutivement de 2012 à 2016, médaillée mondiale en 2014 et 2015 et médaillé olympique en 2012, Automne Pavia est incontestablement l’une des meilleures moins de 57kg de la décennie. Droitière, elle possède un style offensif qui plaît et engage souvent des attaques amples.
Cette amoureuse inconditionnelle des dojos et des tatamis saura transmettre sa passion aux jeunes judokas qu’elle croisera ce mercredi à Strasbourg.
Nul doute que le Rhénus prendra des airs de très grand dojo avec les 1 200 mètres carrés de surface de tatamis et que les nombreux judokas présents, au-delà de 2000 !, vivront Noël avant l’heure. Et l’entrée libre peut attirer beaucoup de parents et autres badauds, judokas ou non… N’hésitez pas si le coeur vous en dit !