Samedi soir, la SIG a mis fin à sa série de défaites en Jeep Elite. Aujourd’hui, elle voudra sans doute en faire de même en BCL, du côté de Patras en Grèce face à Promithéas. Entre-deux à 18h30.
Face à une équipe quasi-inconnue des Strasbourgeois en début de saison, la donne sera compliquée, mais pas impossible. Les Grecs ont en effet prouvé depuis octobre qu’ils ne jouaient pas cette coupe d’Europe par hasard. Actuellement, ils sont seconds de la poule (7 victoires – 4 défaites), En cas de victoire, ils pourraient même faire un grand saut vers les phases finales. Pour cela, les Hellènes pourront compter sur un trio offensif très fort, composé de Rion Brown (15,3 points de moyenne), Tony Meier (12,1 points) et Léonidas Kaselakis (10,6 points). Le premier nommé s’était révélé au match aller, inscrivant pas moins de 30 points dont un très propre 6/10 à longue distance, tandis que les deux derniers possèdent un pourcentage à trois points supérieur à 50% en BCL. Patras est également réputé pour pratiquer un jeu rapide et direct, se rapprochant plus des équipes françaises et espagnoles que du standard grec.
Souvent sur courant alternatif depuis quelques semaines, capable du meilleur comme du pire, la SIG devra donc se montrer concentrée et minimiser ses trous d’air pour ne pas se faire surprendre par des Grecs qui eux, ne rêvent que de prendre leur revanche du match aller perdu au Rhénus (83-78).
Car oui, au début du mois de novembre, Strasbourg avait réussi à s’imposer au terme d’un final haletant. Un bon point car en cas d’issue positive ce soir (une victoire), la SIG reprendrait la seconde place aux Grecs et posséderait donc le panier-average sur deux adversaires directs (Besiktas et Patras). Important, surtout lorsque l’on regarde le calendrier pour les Alsaciens : Bologne, leader incontesté de la poule la semaine prochaine, puis un déplacement décisif du côté d’Ostende.
Malgré ces deux derniers revers à domicile, Strasbourg garde encore son destin entre ses mains. Un revers n’aurait rien de rédhibitoire non plus, mais assurer sa qualification le plus rapidement possible ne serait pas un luxe par les temps qui courent.
Crédit photo : Clément Rebholz