Dans le cadre des qualifications pour la Coupe du Monde 2019, la France recevait la Russie à Strasbourg. Pour sa première rencontre officielle au Rhénus, les Bleus ont offert un match plein de suspense aux 6200 spectateurs présents pour l’occasion. Face à des russes accrocheurs, il a fallu une dernière défense de fer de l’ancien Sigmen Paul Lacombe pour permettre aux Français de s’imposer d’un petit point, 75 à 74.
Dès le début du match, les deux équipes avaient pourtant du mal à trouver des solutions offensives intéressantes, la faute à des défenses bien en place mais aussi quelques maladresses. Mais sous l’impulsion d’un Boris Diaw étalant tout son talent ou d’un Alain Koffi retrouvant une second jeunesse, les Bleus prirent les devants, même si les Russes n’étaient jamais loin, bouclant même le premier quart sur un score de parité, 12-12.
Dans la seconde période, le manque de réussite au tir des deux côtés fit que le score n’évolua que très lentement. Paul Lacombe et Hugo Invernizzi se montrèrent heureusement en réussite mais les russes aussi, à travers Khvostov ou Ukhov. Ce fut d’ailleurs eux qui rentrèrent aux vestiaires avec un petit point d’avance, 28-29
De retour sur le parquet, c’est le pivot Moustapha Fall qui prit doucement mais sûrement le meilleur sur les intérieurs russes. Profitant d’un bon temps fort grâce notamment à Karasev auteur de deux paniers à trois points de suite, les russes prirent provisoirement 5 points d’avance. Mais comme en première mi-temps, Invernizzi répondit de la meilleure des manières (39-41) avant de voir Diaw puis Kahudi clore la marque dans ce troisième quart temps et donner deux unités d’avance aux français, 43 à 41.
Dès l’entame du dernier quart temps, les Russes égalisèrent à 47-47 et les deux équipes furent toujours ensemble au tableau d’affichage jusqu’à deux minutes trente du terme. C’est à ce moment que le match allait s’emballer, d’abord sous l’impulsion de Paul Lacombe, auteur de quatre points de suite pour en donner six d’avance aux Bleus, 55-49. Malgré le retour des Russes, le jeune arrière de Pau Elie Okobo prit ses responsabilités pour redonner quatre unités d’avance, 58-54. Mais dans la dernière minute, Karasev et Khvostov prirent feu et donnèrent l’avantage aux Russes, 60-61. Envoyé sur la ligne des lancers pour la dernière possession française, Paul Lacombe laissa un lancer mais égalisa tout de même à 61-61. Sur la dernière possession russe, les Français firent tout d’abord le bon stop avant de laisser un rebond offensif aux russes, qui heureusement ne fut pas transformer en panier.
Place donc aux prolongations, dont le capitaine bleu Boris Diaw allait faire son affaire. En dehors d’un 2+1 de Paul Lacombe, « Babac » marqua 11 points dans cette ultime période. Malgré une perte de balle dans la dernière minute qui aurait pu faire de lui le héros malheureux de ce match, il se rattrapa dans la foulée pour inscrire ce qui allait être le dernier panier du match, suite à une remise en jeu maline de Paul Lacombe. L’ex-Strasbourgeois sera ensuite l’auteur de l’ultime interception qui permit aux bleus de s’imposer d’un petit point, 75 à 74.
Dans une très bonne ambiance, le public du Rhénus a pu admirer le talent du capitaine français Boris Diaw, auteur de 23 points, 7 rebonds et 7 passes décisives. Paul Lacombe aura lui aussi réussi un excellent match, tout comme Alain Koffi.
Crédit photo : Clément Rebholz