Face aux Sharks d’Antibes, la SIG voulait profiter du faux pas du Mans pour s’emparer du siège de dauphin de Monaco. C’est chose faite avec une victoire 93 à 77.
Les Strasbourgeois se montrèrent les premiers en action dans le sillage de David Logan. Très adroit en ce début de match, David Logan fut précieux et créa le premier vrai écart pour la SIG (17-8, 6ème minute). Toujours englué dans la course au maintien (même si Antibes devrait toujours fouler les parquets de Jeep Elite l’an prochain), les Sharks ne se laissaient pas distancer. S’appuyant sur le pivot Mouphtaou Yarou, ils profitaient aussi des lancers laissés en route par la SIG pour recolle en fin de période, 25-21.
Lors du second quart temps, Ludovic Beyhurst réveillait les strasbourgeois et le Rhénus. Avec sept points, il permit à la SIG de reprendre du mou au tableau d’affichage (36-26, puis 44-33 à deux minutes de la mi-temps). Mais comme lors du premier quart, l’avance acquise allait fondre, la faute au traditionnel relâchement des alsaciens. Yarou se régalait dans la raquette strasbourgeoise et glanait plusieurs rebonds offensifs pour remettre son équipe dans le match, 47 à 41.
Le troisième acte fut une belle copie du second. Antibes ne s’avouait jamais vaincu et répondait à chaque écart creusé par la SIG. Mais la profondeur de banc des alsaciens allait finalement faire la différence, 72-63 après 30 minutes de jeu.
Avec son avance au tableau d’affichage et sa réussite offensive du soir, la victoire (et la seconde place au classement) tendait les bras aux strasbourgeois. Malgré un dernier sursaut d’Antibes (82-74) à l’entrée du money-time, la SIG s’appuya sur un Zack Wright en forme hier soir pour définitivement éloigner son adversaire et s’imposer 93 à 77.
Place maintenant au repos (les joueurs retrouveront le chemin de l’entraînement mercredi) avant de se plonger dans une « finale » pour la seconde place. Face au Mans samedi prochain, il faudra montrer un visage encore plus conquérant. Avec deux rencontres à disputer en saison régulière (face au Mans puis Dijon), il est temps de se mettre en mode Playoffs.
Crédit photo : Clément Rebholz