Au soir de sa victoire face à l’ASVEL, le tirage au sort avait désigne Nanterre comme adversaire de la SIG en demi-finale. Une semaine après avoir battu les Nanterriens au Rhénus, les hommes de Vincent Collet devaient remettre cela pour rejoindre Boulazac en finale de la Coupe de France.
On prend les mêmes et on recommence. Après la démonstration de la veille face à Villeurbanne, c’est exactement le même cinq qui démarrait la partie. Mais rapidement à cinq fautes d’équipe, Vincent Collet devait revoir son plan. Un mal pour un bien puisque c’est à ce moment là que le premier écart du match allait se créer. Sous l’impulsion de Jérémy Leloup qui aura affiché un excellent visage lors ce de ce week-end, bien aidé par Miro Bilan, la SIG compta cinq points d’avance (11-16, 8ème minute), avant de finir le premier quart avec un écart positif de trois points (19-22). Les deux équipes allaient rester bien ensemble au tableau d’affichage lors du deuxième quart temps, se retrouvant même à égalité à la 15ème minute (28-28). Mais la profondeur de banc strasbourgeoise fit alors la différence. Ce fut cette fois Louis Labeyrie et Zack Wright qui permirent aux alsaciens d’atteindre la pause avec un avantage de quatre points, 35-39.
Vingt minutes à tenir pour voir l’Accor Hotel Arena
Le troisième quart temps fut lui encore un peu plus à l’avantage des strasbourgeois. La doublette intérieure Labeyrie – Bilan fit mouche et les banderilles nanterriennes à trois points ne leur permettaient pas de revenir dans le match. David Logan y allait lui aussi de son primé avant de voir le futur MVP du match, Zack Wright, donner un avantage de +9 aux strasbourgeois (46-55), même si un dernier panier des blancs laissait Nanterre en vie avant le dernier quart (48-55). Car malgré une excellent entame de la quatrième période (Levi Randolph donna onze points d’avance à la SIG), les hommes de Pascal Donnadieu revinrent du diable vauvert lorsqu’on pensait la partie terminée. De 54-65 à la 34ème minute, Nanterre n’était plus qu’à trois points de Strasbourg à la 38ème minute (69-72). Mais cette saison, Vincent Collet dispose d’une équipe complète avec une profondeur de banc peut-être sans égale en France. Et tour à tour, Dee Bost, Zack Wright, Miro Bilan et Louis Labeyrie y allèrent de leur action décisive (contre, rebond ou panier) pour sceller le sort du match à 71-79.
La SIG s’offre donc sa quatrième finale de Coupe de France qui se disputera le 21 avril prochain. Face à Boulazac dans une rencontre inédite, rien ne sera joué d’avance. Mais une chose sera maîtrisable pour la SIG, celle de l’appui de son public. Car pour une fois, l’Accor Hotel Arena devra être rouge, toute rouge…
Crédit photo : Clément Rebholz