Grâce à son large succès acquis face à une équipe de Cholet qui a sans doute subi plus que prévu son rocambolesque déplacement (voir ci-dessous), la SIG s’accroche au Top 4 de la Pro A.
Dès le début du match, Miro Bilan donnait le ton avec deux paniers près du cercle. Mais la rencontre eut clairement du mal a débuté, la faute à plusieurs imprécisions de la part des deux équipes. Entre les balles perdues et l’inefficacité aux tirs (Cholet afficha un maigre 2 sur 13), les points ne furent pas légion et le premier quart temps finit sur le score de 13 à 9.
Les dix minutes suivantes furent du même acabit. L’écart au tableau d’affichage ne bougea que légèrement (20-15, 13ème minute), avant de voir Louis Labeyrie signer une série qui donna 10 points d’avance la SIG. La maladresse des visiteurs fut toujours aussi pénalisante et malgré les 7 points de retard sur Strasbourg à la pause (34-27), on ne sentait pas Cholet capable de revenir dans le match.
Après la pause, Strasbourg géra tranquillement son avance en accélérant lorsque les choletais pointèrent le bout de leur nez. Résultat, à l’orée du quatrième et dernier quart, la SIG compta 10 points d’avance (53-43). Dans ce dernier quart, le 8-0 d’entrée donna le ton de ce qu’allait être la fin du match. Jérémy Leloup, Michael Dixon pour son dernier match ou Pape Sy marquèrent derrière l’arc (6 sur 7 dans ce quart contre un petit 3 sur 14 depuis le début du match). Même Cortale et Goulmy, qui bénéficièrent de temps de jeu, en profitèrent. La SIG remporta ce dernier quart 35 à 11 et signa une large victoire 88 à 54. L’anecdoteL’an prochain, si Cholet devra à nouveau se déplacer en Alsace pendant la période de Noël, nul doute qu’ils ne réserveront leur hôtel dès le début de la saison. Faisant face à la pénurie d’établissement capable de les accueillir (principalement du au marché de Noël), les visiteurs du jour n’ont pu préparer le match comme il se doit. Voulant à la base se déplace la veille, ils ont du venir en avion dans la journée et préparer le match dans leur bus couchettes que les espoirs du club ont utilisé pour se rendre en Alsace. Si cela n’explique pas les 34 points d’écart à la fin du match, cela n’a pas non plus du les aider.
Crédit photo : Lucas Ruch