Lors d’une conférence organisée au Rhénus ce jeudi, Luca Banchi, qui succède à Lassi Tuovi aux commandes de la SIG, a été présenté. L’expérimenté coach italien est en mission pour redresser une formation alsacienne malade en championnat.
L’un s’en va et l’autre arrive. Mercredi 16 novembre, le club de basket de la SIG Strasbourg annonçait – à travers un communiqué-, se séparer de son entraîneur, Lassi Tuovi, « d’un commun accord ». La raison évidente : un début de championnat totalement manqué par l’équipe alsacienne. Si la formation bas-rhinoise restait sur un convaincant démarrage en Ligue des champions (deux victoires, une défaite), la dynamique est diamétralement opposée en Elite. Après huit journées, la SIG, lanterne rouge, compte une seule petite victoire pour sept revers. De quoi précipiter le départ de celui qui, pour sa première expérience de coach principal, avait notamment réussi à rallier – depuis sa prise de fonction en janvier 2020 -, les demi-finales de la Ligue des champions ainsi que la finale de la Coupe de France la saison dernière.
« Ce sont toujours des moments difficiles. Avec Lassi (Tuovi) les choses se sont globalement bien passées car c’est quelqu’un de bien. Il a acté avec nous qu’il était préférable de cesser notre collaboration à ce stade. C’est la raison pour laquelle, et ce n’est pas un effet de style ou de la langue de bois, nous nous sommes mis d’accord pour stopper notre collaboration. Au-delà des derniers résultats qui ne sont pas bons, nous n’oublions pas que nous avons passé de bons moments avec lui« , a expliqué le président Martial Bellon, jeudi lors d’une conférence organisée au Rhénus.
Un coach expérimenté
Dans la foulée, son successeur, Luca Banchi, l’actuel sélectionneur de la Lettonie, a été présenté à la presse. « Je suis très content d’avoir Luca à la tête de l’équipe. C’est un coach très expérimenté avec un niveau de basket très élevé. J’avais déjà essayé de travailler avec lui sans réussir. Je pense qu’il va beaucoup apporter à l’équipe et au club« , a de son côté estimé le directeur sportif Nicola Alberani ayant choisi l’Italien de 57 ans.
Passé par les clubs de Trieste (1999-2001), Livourne (2001-2004), Trapani (2004/05), Jesi (2005/06), Sienne (2006/2013), Milan (2013/2015), Turin (2017/2018) ou Athènes (2018/2019), la carrière de cet homme d’expérience parle pour lui. « Venir à la SIG Strasbourg est une opportunité très excitante. Je n’ai jamais coaché en France. J’arrive dans un nouvel environnement avec des personnes que je n’ai jamais rencontrées avant. C’est un vrai défi. Je suis très conscient de la situation et de l’ampleur de la tâche. Je vais essayer d’apporter mon expérience à l’organisation pour impulser un nouveau départ« , a-t-il concédé avant de vite cibler sa principale mission en Alsace.
« Enchaîner des victoires »
« On est dans une situation très inconfortable,. On devra répondre vite, avec de l’agressivité en mettant la bonne énergie pour remédier à une situation d’urgence. Je dois prendre le meilleur de chaque joueur pour élever le niveau. (…) Honnêtement, notre priorité est que cette équipe retrouve la confiance afin de regagner tout en trouvant la meilleure option pour être performante. Peu importe la manière ou le style de jeu qu’on proposera, il faut qu’on soit performant, pour créer une vision et une direction communes en enchaînant des victoires. »
Pour « sortir de cette position inconfortable », le tacticien italien a déjà des principes de jeu bien définis. « Mon équipe doit avoir un bon état d’esprit défensivement, jouer en faisant les bons efforts et ce dernier point est à mes yeux non négociable. Il y a des fondamentaux qui permettent de construire une équipe mentalement et structurellement : tout le monde doit faire des efforts en défense, peu importe les objectifs du club, tu ne peux pas être compétitif si tu ne fais pas toujours plus d’effort », a-t-il souligné.
Place aux actes désormais. Et pour « sortir de la zone rouge rapidement », comme le souhaite M.Bellon, les Strasbourgeois devront se reprendre, dès samedi soir devant leur public, contre Fos-sur-Mer.