Après la débâcle subit au premier match 89-75, les Sigmen sont parvenus à réagir avec la manière en s’imposant 72-74 face à l’Élan Chalon dans sa salle du Colisée.
Cette fois, ils ne sont pas passés à côté de leur entame de match. A l’image de Roméo Travis costaud au rebond et à la finition, la SIG fait face aux bourguignons. Elle prend même les devants grâce au « jeu sans ballon » typique de Vincent Collet (fin 1QT, 15-21). La balance s’équilibre en second quart-temps. Chalon hausse son niveau défensif. Pour palier au manque de rendement des ses extérieurs, l’Élan s’appuie davantage sur son géant Moustapha Fall (4pts, 1 rebond off lors du QT). Mais les Strasbourgeois ne craquent pas (fin 2QT, 32-40).
Chalon n’a pas dit son dernier mot
Boosté par son public, le jeune Axel Bouteille (22ans) permet aux siens de recoller au score (47-49, 29″45). L’arrière chalonnais établit son record de points dans sa carrière (20 points pour 22 d’évaluation). Mais comme au match 5 des demi-finales, Jérémy Leloup ouvre son compteur personnel derrière la ligne et permet à la SIG de respirer. (fin 3QT, 47-52). La fin de match devient haletante. Chalon et Strasbourg se rendent coup pour coup. C’est le réveil des extérieurs étrangers. Walker marque à 3 points mais Pitard, Roberson et Clark réduisent la marque. L’action bourguignonne suivante permet à Clark de marquer un 3+1 et de recoller à 2 petits points. Mais comme trop souvent la SIG tremble aux lancers (3 échecs à la suite). A 9 secondes du terme, L’Élan Chalon a la balle de l’égalisation (71-74), mais Paul Lacombe fait une faute judicieuse qui permet à la SIG Strasbourg de s’imposer 72-74 !
Première victoire à l’extérieur en finale sous l’ère collet
Depuis 2013 et ses quatre finales perdues, la SIG n’est jamais parvenu à ramener une victoire hors de ses bases, c’est désormais chose faite avec le succès 72-74 à Chalon-sur-Saône hier soir.
La clé du succès est la motivation. Le meneur Frank Ntilikina (13 pts pour 16 d’évaluation) n’en a pas manqué lors du match de la veille :
« Nous nous devions d’être intense dans tous les secteurs du jeu et nous avons bien su le faire. La perte d’Erik sur blessure a fait mal, mais ça nous a aussi motivé pour aller chercher la victoire pour lui. A titre personnel, je n’étais pas dedans lors du premier match, et j’avais à cœur de montrer une toute autre attitude, et de mieux gérer mon adversaire direct. Nous sommes en mission, nous voulons aller chercher le titre donc tout le monde se donne à 100% pour gêner les forces de l’adversaire ».
Crédit photo : Elan Chalon / Propos recueillis : SIG Strasbourg