Les demi-finales des Playoffs débuteront demain. D’un côté, Monaco, grand favori, accueillera Limoges (premier match vendredi), de l’autre, la SIG affrontera Le Mans, dès ce jeudi soir. Strasbourg face au MSB à ce stade de la compétition est d’ailleurs devenu un classique ces dernières années, puisque les deux équipes se sont rencontrées en 2015 et 2016. Et à chaque fois, le résultat final fut clair et sans appel : 3-0 pour les Alsaciens.
Cette année, les Sarthois seront certainement plus coriaces. Auteurs d’une saison régulière de haute volée (ils ont longtemps occupé une des deux premières places, avant de s’écrouler sur la fin), les Manceaux ont montré une vraie force de caractère lors des quarts de finale. Dos au mur après la perte du premier match, ils ont su se montrer solides lors de la seconde rencontre, disputée à l’Astroballe. En l’absence du capitaine et ancien strasbourgeois, Roméo Travis, c’est la paire d’arrière qui a pris le relais. En véritable métronome, Justin Cobbs a porté son équipe à Lyon, bien aidé par Chris Lofton. La « tour de contrôle » mancelle, Youssoupha Fall (2m21) avait également réalisé une très bonne partie, se montrant dominateur (comme souvent) au rebond. Lors du match 3, décisif pour déterminer qui allait continuer sa saison, ce sont Antoine Eïto et DJ Stephens qui sont venus apporter leur pierre à l’édifice. Le premier en marquant deux paniers primés lors du troisième quart temps, alors que le second a fait étalage de tout son « jump » sur une action de classe avec Roméo Travis.
Le Mans arrive donc lancé en Alsace et en pleine confiance. N’ayant rien à perdre, ils joueront leur chance à fond et sans calculer. L’essentiel pour eux sera de venir prendre un match au Rhénus, comme ils avaient su le faire en tout début de saison. Mais de l’eau a coulé sous les ponts depuis et les effectifs ont bien changé.
Du côté strasbourgeois, la qualification en poche depuis vendredi soir, Jérémy Leloup et ses coéquipiers ont pu bénéficier de deux jours de repos plus que bienvenus. Les matchs vont maintenant s’enchaîner et cette « pause » devrait avoir permis de recharger les batteries, mentales et physiques. Seul ombre au tableau, l’absence de Louis Labeyrie, qui devrait manquer, à minima, les deux premières manches de cette demi-finale. Espérons pour lui qu’il puisse encore fouler le parquet du Rhénus cette saison. Si tel est le cas, la SIG ne sera pas loin d’une nouvelle finaleÂ…
Crédit photo : Lucas Ruch