Inconditionnel du Racing
depuis tout petit et de la SIG depuis un peu moins longtemps, Thomas Meyer
arpente régulièrement les nombreux lieux sportifs alsaciens. Le week-end
prochain, il sera dans un rôle légèrement différent puisqu’il représentera
l’Alsace à Pornic, pour l’élection de Mister Chic France 2020.
Tout démarrait en 1996, à
Ittenheim, commune proche de Strasbourg. D’ailleurs, une grande partie de sa
vie se déroulera là-bas, son village, dont il allait logiquement défendre les
couleurs bleues et blanches du club de foot local. Des premiers pas prometteurs
pour Thomas mais qui passeront pourtant en retrait lorsqu’il s’agira de faire
le choix des études. Cette décision l’emmènera à plus de 5800 kms de son Alsace
natale, à Chicoutimi, pour y valider son diplôme en génie civil.
L’Amérique du Nord, vraie
expérience de vie
Quatre mois entre janvier et mai
2019 où Thomas put découvrir les charmes de la vie québécoise, mais aussi le
sport outre-Atlantique : « J’ai surtout assisté à des matchs de Hockey.
Dans la ville où j’étudiais évoluait une équipe de deuxième division et la
saison battait son plein. C’était vraiment une ambiance géniale, avec une salle
de 6000 places pleine à chaque match. Sportivement, cela restera un très bon
souvenir ».
On dit souvent que voyager permet
de s’ouvrir l’esprit. Durant son séjour canadien, Thomas en a profité pour
visiter : Toronto et New-York figuraient au programme. Malheureusement,
l’occasion d’aller tâter la balle orange dans de mythiques salles
nord-américaines ne s’est pas présentée : « Un vrai regret de ne
pas avoir pu assister à un match NBA ». Qu’importe, la SIG est là.
Le Racing, partout
Pourtant, mettre presque 6000 kms
entre sa famille, ses amis et lui ne l’empêchaient pas de rester proche. Et
bien sûr, les résultats du Racing n’étaient jamais manqués : « Quand
tu pars au Canada, tu as l’avantage de pouvoir facilement suivre le soccer,
comme ils disent. Avec six heures de décalage horaire (en moins) et des
horaires de cours assez bien aménagés, j’arrivais toujours à regarder les
matchs, avec il est vrai une qualité pas toujours parfaite ». Et si un résultat venait à manquer, il
pouvait compter sur son frère Mathieu pour le tenir au courant.
Loin d’être le championnat le
plus suivi outre-Atlantique, Thomas se débrouillait toujours pour vivre à
l’heure du Racing : « J’étais loin, mais mon cœur y était.
J’avais toujours mon maillot et mon écharpe à proximité et il est vrai que
l’ambiance de la Meinau me manquait ».
A son retour en France, les
premiers diplômes obtenus, Thomas décidait de relancer sa carrière de
footballeur. Logiquement, c’est son club d’Ittenheim qui allait bénéficier de
ses talents et loyaux services : « Après plusieurs années
d’arrêts, j’ai décidé de reprendre le football en club. Malheureusement, je me
suis rapidement blessé et j’espère revenir en forme après la trêve ».
Un vrai Mister Chic
Ce retour prévu début d’année
prochaine pourrait bien l’être auréolé d’un tout autre titre, celui de Mister
Chic France 2020. Un peu par hasard, Thomas s’est retrouvé dans une aventure et
un monde jusqu’alors inconnu : « J’ai toujours eu envie de
découvrir de nouvelles choses et cette opportunité en fait partie. J’ai été élu
Mister Chic Alsace 2019 et désormais, je vais représenter l’Alsace au niveau
national le 10 novembre à Pornic ». Gagner ce genre de concours ?
Pas vraiment l’objectif : « J’espère avant tout en profiter
un maximum. Gagner, pourquoi pas, mais ce n’est pas mon grand objectif dans ce
type d’aventure ».
Néanmoins, en cas de victoire,
Thomas a déjà en tête la suite de l’histoire : « Être élu
Mister Chic France me permettrait de participer à un concours international, et
pourquoi pas, m’ouvrir d’autres portes ».
Et surtout, représenter son
Alsace, son village, au plus haut : « Porter un maillot du Racing
en cas de succès ? Pourquoi pas (rires), mais je ne sais pas si ce sera
possible ».
Alors pour faire flotter
l’écusson du Racing à Pornic le 10 novembre et enfin remporter une victoire à
l’extérieur, n’hésitez pas à suivre Thomas sur sa page.