Le printemps arrive et dans son sillage, son lot de matchs importants. Le premier aura lieu dès demain soir au Rhénus pour la SIG avec le huitième de finale retour de la BCL. La semaine dernière, Strasbourg s’est incliné de cinq points face au Neptunas Klaipeda. La donne sera donc simple demain soir et les calculs n’auront pas leur place : il faudra gagner de minimum six points.
Mais pour cela, il conviendrait de ne pas manquer l’entame du match comme cela avait pu être le cas lors des deux dernières rencontres, face à ces mêmes lituaniens et contre Châlons Reims. A chaque fois, le retard à l’allumage a empêché les hommes de Vincent Collet de sortir vainqueurs de leurs duels. De plus, les deux derniers adversaires de la SIG ont profité des largesses défensives alsaciennes pour prendre le large et se sont montrés très adroit à chaque fois, notamment à trois points. Dee Bost l’avait d’ailleurs reconnu lors d’une interview parue sur le site du club, ils ne sont pas rentrés de manière assez intense dans leurs derniers matchs. C’est clairement le visage qu’il ne faudra pas afficher, et ce sur toute la durée du match, pour pouvoir répondre au défi physique qui sera à nouveau imposé demain soir. La SIG s’était d’ailleurs faite quelque peu surprendre à ce niveau la semaine dernière, en atteste le nombre de ballons perdus (20), dont une grande majorité lors de la première période.
Cependant, Strasbourg a, à chaque fois, réussi à revenir dans la partie malgré un mauvais départ. En BCL, elle a profité de l’apport de David Logan pour s’accrocher à son rêve européen alors qu’en Champagne, ce fut plus une vraie prestation d’équipe, menée par Dee Bost. Avec une défense plus serrée, plus d’agressivité et un peu plus de réussite offensive, elle a bien failli réussir à renverser ces deux situations qui étaient bien mal embarquées. Autre point positif, l’effectif (en dehors de Pape Sy, absent encore quelques semaines) sera enfin complet. Louis Labeyrie et Jérémy Leloup étaient déjà du déplacement la semaine dernière et Zack Wright, le « couteau suisse » absent samedi, sera là demain soir, reposé et à nouveau prêt à faire étalage de tout son talent au nombreux public strasbourgeois. Car le Rhénus devra jouer son rôle de sixième homme comme jamais. Sixième homme, comme pour donner à son équipe un sixième point d’avance qui qualifierait Miro Bilan et consorts pour les quarts de finale. Ce qui serait un beau cadeau…
Crédit photo : Clément Rebholz