Les jambes et la tête à Ostende, mais des yeux à Klaipeda. Tel sera le programme de la soirée de mercredi pour la SIG, qui devra l’emporter en Belgique mais également compter sur un revers de Lituaniens face aux Allemands de Bayreuth. Sans l’une de ces deux conditions, l’aventure européenne des Strasbourgeois s’arrêtera là.
Un air de déjà vu ?
Première condition, battre Ostende. Une chose facile ? Certainement pas. Au match aller, les Alsaciens étaient même tombés au Rhénus 61-64. Une rencontre qui faisait plus de mal qu’il n’y semblait aux hommes de Vincent Collet et qui pèsera aujourd’hui lourd dans le décompte final. Car si la SIG doit s’imposer, il faudra en plus le faire avec un avantage de +4 minimum.
Seconde obligation, voir Bayreuth gagner à Klaipeda. Là aussi, ce sera compliqué car les Allemands, déjà éliminés, pourraient bien faire le déplacement au bord de la mer Baltique dans un mode la fleur au fusil. Espérons que non…
Une lueur d’espoir pour la SIG tout de même car l’an dernier, elle se retrouvait dans une situation quasi-identique. Certes, elle avait son destin entre ses mains, mais pouvait finir entre la première et la cinquième place. Mercredi, ce sera au mieux quatrième. Une position loin d’être favorable en vue des phases finales mais peu importe, l’important sera bien d’être présent à ce stade de la compétition au mois de mars.
Déplacement sans Mardy Collins
Pour bien compliquer la tâche, Strasbourg devra en plus faire sans son joueur américain Mardy Collins. Moins en vue ces dernières semaines, l’ailier américain s’est pourtant bien repris lors des rencontres face à Bologne et Cholet. Face au Virtus, il s’est même montré déterminant dans le succès des Alsaciens avec ces vingt points. Au match aller, il était d’ailleurs l’unique joueur de la SIG a dépassé la barre des dix unités (17 points, 6 rebonds). Victime d’un claquage aux ischios-jambiers ce lundi a l’entraînement, il pourrait bien manquer quelques matchs. La tuile !
Au pied du mur après la claque reçue à Pau il y a dix jours, Quentin Serron et ses coéquipiers voudront surtout poursuivre sur leur lancée. Deux victoires consécutives, cela faisait quelques semaines que les Strasbourgeois attendaient une telle série. Désormais, même si une élimination pourrait se trouver au bout du chemin, il conviendrait de ne pas stopper la série en cours.
Car si une compétition risque de prendre fin prématurément, il en reste encore beaucoup d’autres pour la SIG.
Crédit photo : Clément Rebholz