Nouvelle désillusion au Rhénus Sport ce jeudi. Après avoir dominé toute la rencontre, la SIG s’incline une nouvelle fois dans les dernières secondes face à son bourreau de l’ASVEL (73-74).
L’entame de match concluante des Alsaciens permet à la Sig Army d’espérer une grande et belle victoire. Les intérieurs de la SIG verrouillent le rebond, AJ Slaughter et Cie s’occupent de faire grimper la marque. Les Rhodaniens ne sont pas bien loin grâce aux paniers primés derrière la ligne de Charles Kahudi ou de l’inoxydable David Andersen (fin 1er QT 20-18). Un sursaut d’orgueil permet à la SIG Strasbourg de remettre les pendules à l’heure. Avec de l’envie et du sérieux, le collectif de Vincent Collet creuse l’écart à la pause (44-30).
Au retour des vestiaires, les ambitions de l’ASVEL sont revues à la hausse. La défense, parfois trop agressive, permet, à nouveau, à l’équipe de JD Jackson de se rapprocher. Kahudi continue son festival, alors que les autres ailiers se réveillent. Demarcus Nelson continue d’enfoncer la défense strasbourgeoise tandis que Nicolas Lang, Alsacien d’origine, ouvre son compteur. Fin du troisième quart-temps, c’est Bandja Sy qui va mettre la SIG dans le doute grâce à son panier au buzzer (60-57).
Bis RépétitaLe scénario du match 1 est sur le point de se reproduire. La rencontre est d’une telle intensité que les dix dernières minutes sonnent comme un money time. Les supporteurs de la SIG poussent leur équipe, le trio arbitral en vient à douter à chaque action. La majeure partie du quart-temps se règle derrière la ligne des lancers francs. Là ou aucune des deux équipes ne tremble. S’enchaînent alors une multitude d’actions trop confuses. En toute fin de rencontre, le meneur rhodanien Casper Ware trouve le chemin de la gagne (73-74). Il reste une possession pour Strasbourg. AJ Slaughter ne parvient pas à conclure, la SIG tombe de haut.
« Il faut y croire » Le coach strasbourgeois tente d’expliquer ce revers :« Je ne suis pas tout à fait surpris. Toute l’année, on a travaillé pour résoudre des problèmes. Mais on ne change pas totalement l’ADN d’une équipe et des gens qui la compose. Mais ce soir, c’est presque cruel ,…, Même si c’est quasiment mission impossible. Il faut y croire. Si on est capable de leur imposer ce qu’on a fait pendant un match entierÂ… Malgré la domination physique et athlétique de l’ASVEL, je trouve qu’on résiste bien, qu’on se bat. On a montré beaucoup de cÂœur. Est-ce qu’on sera capable de le faire dimanche ? «
Crédit Photo : Audrey Feltz / Propos recueillis : SIG Strasbourg