Âgé de 30 ans et natif de Strasbourg, Matthieu Dreyer est l’actuelle doublure de Régis Gurtner, autre gardien du club d’Amiens ! Un statut que Matthieu Dreyer connait bien : « C’est un poste que je connais. L’avantage c’est d’avoir un bon groupe et on vit bien avec Régis Gurtner. On travaille bien ensemble, c’est une très bonne expérience. Je ne suis absolument pas frustré de ce statut de numéro 2. Je suis content d’avoir un club. Et puis, être le numéro 2 de Régis, c’est top. Je continue de progresser malgré mes 30 ans ».
Avec 32 points au compteur, Amiens n’est toujours pas sauvé mais garde son destin entre ses mains « Rien n’est fini, il reste cinq matchs capitaux. Cette saison n’est pas une surprise, nous avons les cartes entre nos mains. En tout cas, une victoire dimanche face à Strasbourg nous mettrait sur la bonne voie. Il ne faut pas se tromper, c’est seulement la seconde saison en Ligue 1 pour Amiens, l’objectif a toujours été le maintien ».
Auteur de deux matchs en Coupe de la Ligue (Metz et Lyon) et un en Coupe de France (Angers), Matthieu Dreyer n’a pas eu trop l’occasion de se montrer cette saison : « C’est dommage de jouer Lyon, on n’a pas eu de chance au tirage après avoir battu Metz. »
Ce qui ne l’a pas empêché de suivre le parcours de Strasbourg dans cette compétition : « Gagner une coupe n’est jamais à négliger. En plus Paris n’était plus en lice, c’était l’année ! Une finale c’est toujours compliqué, j’avais regardé le match, je me suis dis que c’était un des matchs les plus ennuyeux que j’ai vu, et le lendemain on a fait pareil (Amiens -Bordeaux : 0-0)… C’était un sacré week-end de foot (rires).
Le portier parle également de son avenir proche : « Je me vois bien continuer à Amiens. Mais pour cela il faut d’abord se maintenir »
Prêté par Monaco au Racing, Samuel Grandsir est très apprécié par l’Alsacien : « C’est un sacré joueur et j’adore le mec. Je n’avais pas trop compris son prêt à Strasbourg vu le dispositif utilisé par Thierry Laurey ».
Même s’il joue chez la bête noire du Racing, Matthieu Dreyer n’en oublie pas pour autant d’où il vient, même s’il a peu d’occasions de revenir dans la région : « Je ne reviens pas souvent même si ça me manque ! C’est toujours sympa de jouer contre Strasbourg, j’ai des potes qui y jouent » (Jonas Martin, Lionel Carole, Samuel Grandsir).