Liam Rosenior, entraîneur du Racing Club de Strasbourg, a partagé ses impressions après le match nul 1-1 contre Marseille. Un résultat qu’il juge juste, malgré une première période extraordinaire de ses joueurs qui ont posé beaucoup de problèmes à leurs adversaires. Il admet que Marseille a été supérieur en seconde période, et souligne que son équipe a eu du mal à conserver le ballon après la pause.
Pour Rosenior, ce point pris est important, et il se tourne déjà vers le prochain match avec optimisme. « Nous prenons un bon point et nous nous tournons déjà vers le prochain match. On travaille très dur. J’adore ce groupe de jeunes joueurs, ils apprennent très vite. Désormais ils ont la bonne mentalité lors des rencontres. » Selon lui, l’équipe croit en son projet et donne tout sur le terrain.
Il reconnaît les difficultés rencontrées contre des équipes de possession, et insiste sur l’importance de jouer dans le camp adverse et d’accepter le danger inhérent à ce style de jeu. « Il faut jouer un maximum chez l’adversaire. Il faut accepter le danger. » Rosenior, avec humour, mentionne qu’il pourrait avoir une crise cardiaque à chaque match, mais qu’il accepte ce risque en tant qu’entraîneur. « Je peux avoir une crise cardiaque à chaque match mais c’est une décision que je prends en tant qu’entraîneur. »
Concernant une action controversée entre Guela Doué et Jonathan Rowe, il exprime sincèrement qu’il ne pense pas qu’il y avait penalty, ajoutant qu’il comprend les difficultés du métier d’arbitre. « Pour moi il n’y a pas penalty entre Guela Doué et Jonathan Rowe. Sincèrement, s’il y avait penalty, je vous l’aurais dit. Mais pour moi il n’y a pas, il n’y a pas de puissance dans le bras de Guela Doué. C’est un métier difficile d’être arbitre. »
Un discours empreint de passion et de réalisme, qui illustre bien l’engagement de Liam Rosenior envers son équipe et son sport.