On les avait quittés, juste avant Noël, sur un admirable succès à la Meinau face à des Dogues lillois (2-1) qui n’avaient plus connu la défaite depuis 15 matchs. Il s’agissait, d’ailleurs, de la 3e victoire consécutive des Bleus en Ligue 1. Après les fêtes de fin d’année, les Racingmen avaient repris cette alléchante série en allant s’imposer, pour leur premier match de 2024, face aux amateurs d’Avoine-Chinon (0-4) en 32es de finale de la Coupe de France. Le week-end suivant, en championnat, les partenaires de Jérémy Sebas, alors auteur de son 1er but chez les pros, étaient rentrés du Vélodrome de Marseille (1-1) avec un point amplement mérité. En pleine confiance et sûrs de leurs forces, les Strasbourgeois avaient tranquillement disposé de Clermont (1-3) en 16es de Coupe avant, à nouveau sur la pelouse du club auvergnat, d’être cette fois-ci bousculés et de devoir se contenter du partage de points (1-1) lors de la 19e journée de L1.
La série d’invincibilité a pris fin
Si la seconde période face aux Clermontois n’était clairement pas dans la lignée des matchs précédents, les protégés de Patrick Vieira pouvaient au moins se vanter de porter à huit rencontres, toutes compétitions confondues, leur série d’invincibilité qui prendra fin une semaine plus tard à domicile face au Paris SG. Certes battus par l’ogre parisien (1-2), les Bleus, qui méritaient tellement mieux, font honneur à leur blason et confirment l’embellie des dernières semaines. Cinq jours plus tard, ils se relancent sereinement en écartant Le Havre (3-1) pour se hisser vers les quarts de la finale de la Coupe. S’ensuit une défaite à Bollaert face à une formation lensoise (3-1) bien plus expérimentée et, ce dimanche, une triste prestation contre Lorient (défaite 1-3). Sur cinq matchs de suite sans victoire en championnat (trois revers, deux nuls), les Alsaciens, qui comptaient neuf rassurants points d’avance sur le barragiste avant la trêve hivernale, n’en ont désormais plus que trois. En 2024, le Racing Strasbourg aura initié un brillant parcours en Coupe qu’il tentera de poursuivre le 27 février à Lyon, mais n’aura pas encore connu le goût de la victoire en championnat…