C’est la grande nouvelle de ces derniers jours concernant la Ligue 1. Les clubs de l’élite se sont entendus pour acter la nouvelle distribution des droits TV et web pour la période 2020-2024 et les 400 millions d’euros supplémentaires par saison. Celle-ci se fera à part égale, soit 20 millions par club et notamment pour les caisses du RC Strasbourg.
L’information a été dévoilée par le journal L’Equipe et sera prochainement confirmée par la Ligue Professionnelle de Football. Dès la saison 2020-2021 et pour les trois suivantes, les vingt pensionnaires de Ligue 1 percevront chacun vingt millions d’euros supplémentaires. Pour rappel, les droits TV et web s’élèveront à 1,153 milliard d’euros par an. Environ 780 millions seront à la charge du nouveau venu Mediapro, 330 millions pour Canal + (après le rachat de l’acquisition de Bein Sports) et 50 millions par Free pour la diffusion des images sur format web.
Selon le quotidien sportif, dix-sept clubs ont voté pour cette nouvelle répartition alors que l’Olympique de Marseille aurait voté contre. De son côté, l’Olympique Lyonnais s’est abstenu.
La répartition des droits TV et web (2020-2024)
Depuis la saison 2016-2017, les 760 millions d’euros touchés (726 millions après taxes et autres rétributions au football amateur) sont répartis entre les vingt clubs de Ligue 1 selon trois critères : 47% de l’enveloppe globale est répartie à parts égales entre les clubs, 28% selon le classement sportif du club à l’issue de la saison et 25% selon le nombre d’apparitions dans les premiers choix des diffuseurs. Pour la saison 2018-2019, le Racing Club de Strasbourg a touché un peu plus de vingt-et-un millions d’euros.
A partir de la saison 2020-2021, la répartition égalitaire des 400 millions supplémentaires s’ajoutera au mode de répartition de la période 2016-2020. Enfin, les 9 « grands clubs » (PSG, Olympique Lyonnais, Olympique de Marseille, AS Saint-Etienne, AS Monaco, Girondins de Bordeaux, Stade Rennais, OGC Nice et LOSC) continueront en revanche de se partager les droits internationaux du championnat. Une somme représentera près 60 millions d’euros par saison à partir de l’année prochaine.