« Bien sûr que disputer la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) avec le Mali est un objectif », glissait Ibrahima Sissoko au début du mois de décembre. Après avoir honoré sa première sélection avec le pays de ses parents en octobre, le milieu strasbourgeois, qui a évolué au sein des catégories jeunes de l’équipe de France, pouvait prétendre à une place dans la liste d’Éric Chelle pour la CAN (du 13 janvier au 11 février). D’autant plus que le surnommé « Ibou » – qui a démarré la saison dans la peau d’un remplaçant – reste sur quatre titularisations de suite avec le Racing. Juste avant la trêve hivernale, le Strasbourgeois de 26 ans s’est imposé comme un maillon essentiel dans l’entrejeu du club alsacien. Ce qui coïncide, d’ailleurs, avec la prometteuse série du Racing lors des quatre dernières journées (un nul puis trois victoires).
Un seul Strasbourgeois à la CAN
Mais ses récentes prestations en club n’ont pas suffi. Dans un secteur de jeu où les Aigles disposent d’un réservoir important de joueurs, l’ex-Brestois n’a pas été convoqué pour défendre les couleurs du Mali en Côte d’Ivoire. Une déception, on l’imagine, pour le joueur sous contrat avec le RCSA jusqu’en juin prochain. Contrairement à Saïdou Sow appelé avec la Guinée, Ibrahima Sissoko sera donc à la disposition de Patrick Vieira – comme le défenseur axial Abakar Sylla qui rêvait de jouer cette CAN à domicile – durant ce mois de compétition en Afrique.