Dimanche après-midi (17h05), le Racing se déplace à Nice après deux victoires à domicile (Lyon, Toulouse). Quel est le mot d’ordre cette semaine ?
Ce qui va être important, ce sera d’arriver à reproduire ce qu’on a fait à domicile contre Toulouse (2-0) dimanche dernier à la Meinau. Être compact, défendre ensemble et jouer les coups à fond.
Six points en trois matchs : est-ce que vous auriez signé pour ce démarrage en début de saison ?
C’est vrai – qu’après des adversaires comme Monaco, Lyon ou Toulouse qui sort d’une très belle saison avec la Coupe de France puis Nice ce dimanche – on fait face à des équipes qui prétendent à des places européennes. Avoir ce nombre de points : c’est une bonne chose !
Mais, en tant que coach, je ne me focalise pas seulement sur le nombre de points. Je m’attarde aussi sur la qualité de notre jeu ! On doit encore progresser et beaucoup mieux jouer. Il y a beaucoup d’axes d’amélioration si on veut gagner plus de matchs.
Au bout de trois semaines de compétition, est-ce que l’équipe est là où vous souhaitiez qu’elle soit dans le jeu, l’attitude et le physique ?
Sur l’aspect physique et l’état d’esprit, les joueurs sont au niveau que j’attendais d’eux. Pour ce qui est de la qualité de jeu, on a envie d’en produire plus, d’avoir un peu plus de maîtrise et de possession. Il est encore tôt – malgré tout – mais ce sont des axes de progression que l’on a envie d’avoir collectivement.
Vous aviez confié la semaine dernière avoir hâte que le mercato se termine. Il touchera à sa fin ce soir. Êtes-vous satisfait du mercato strasbourgeois et craignez-vous encore un/des départ(s) ?
Pour ce mercato, on attendra minuit pour tirer le bilan (depuis, Jeanricner Bellegarde a quitté le Racing dans les dernières heures de ce mercato,NDLR). L’objectif du club a toujours été de faire le maximum pour garder nos meilleurs joueurs et, jusqu’à, présent tout se passe bien. On attendra encore quelques heures pour se réjouir puisque tant que le mercato n’est pas terminé, on ne sait pas ce qu’il peut se passer. Les efforts ont été faits avec le président et avec Loïc (Désiré). Pour l’instant, avoir tous ces joueurs à disposition est une bonne chose. Ne pas perdre les cadres de l’effectif était une chose importante et il ne reste plus qu’à attendre quelques heures.
Le fait d’avoir refusé une grosse offre de Wolverhampton pour Diarra est un signal fort envoyé par le club ?
Oui, mais c’est surtout une chose cohérente pour nous par rapport à ce que l’on veut construire et mettre en place. Habib (Diarra) est un joueur important pour nous et il est content d’être ici à Strasbourg. C’est un joueur qui a encore une marge de progression importante, donc je pense que c’est la bonne décision aussi pour lui de rester.
Vous connaissez bien le club de l’OGC Nice que vous avez entraîné, quel souvenir gardez-vous de votre aventure dans cette équipe ?
C’est un sentiment mitigé. J’ai rencontré des gens extraordinaires dans ce club, et j’en garde de bons souvenirs. Je pense aussi que le bilan sportif a été excellent par rapport à ce que j’ai pu entendre et ce qui a été dit. Le projet, lorsque j’étais à l’OGC Nice, c’était de faire du trading – c’est-à-dire d’acheter des joueurs très jeunes pour les développer et les revendre. Mais les choses ont changé du jour au lendemain avec l’arrivée du nouveau propriétaire et, malheureusement, ce problème de communication avec les dirigeants à l’époque a rendu les choses très compliquées. Sur le plan sportif j’ai aucun regret. Je suis fier et très content de mon bilan !