Dimanche soir, Patrick Vieira a été nommé entraîneur d’un Racing ayant basculé dans une nouvelle dimension depuis le rachat du club par le consortium d’investisseurs américains BlueCo le 22 juin dernier. Celui qui prend la succession de Frédéric Antonetti s’engage pour trois saisons, soit jusqu’en 2026.
Vieira coche toutes les cases ?
Un choix que Marc Keller, qui garde la présidence de Strasbourg malgré la vente, a justifié en expliquant que le champion du monde 1998, qu’il a d’ailleurs côtoyé en équipe de France (trois sélections communes), cochait toutes les cases pour ce poste.
« Je souhaite la bienvenue à Patrick Vieira, que j’ai connu en équipe de France et je suis très heureux de l’accueillir à Strasbourg. L’arrivée de Patrick doit nous permettre de progresser encore et de franchir un cap, a d’abord considéré M.Keller.
« Il correspond au profil que nous recherchions : un entraîneur avec une expérience internationale, possédant aussi une bonne connaissance de la Ligue 1 et des jeunes joueurs. Nous sommes convaincus qu’il va pouvoir faire du très bon travail ici, dans un environnement sain et épanouissant. Nous allons le mettre dans les meilleures conditions pour qu’il puisse réussir », a-t-il ensuite estimé dans le communiqué publié sur le site officiel du Racing.
Trois expériences à son compteur
En effet, après avoir lancé sa carrière d’entraîneur du côté de New York City aux États-Unis (janvier 2016 à juin 2018), Vieira a dirigé Nice pendant moins de deux ans (juillet 2018 à décembre 2020) avant de découvrir la Premier League à Crystal Palace (juillet 2021 à mars 2023).
Francophone mais maîtrisant l’anglais, comme voulu par le nouvel actionnaire, l’ex-Gunner semble disposer du profil idéal. Seule vérité absolue dans le football : le terrain devra parler.