S’il ne compte pas faire de grande révolution en prenant les commandes du Racing, Frédéric Antonetti est tout de même arrivé en Alsace avec un homme de confiance. Certes, il ne s’agit pas de Jean-Marie De Zerbi, son fidèle adjoint, qui « a pris sa retraite », comme l’a indiqué le technicien corse lors de sa présentation à la Meinau mardi. « Il a deux ans de plus que moi, c’est normal qu’il ait arrêté », s’est-il esclaffé avant de reprendre son sérieux pour présenter – en quelques mots – Benoît Tavenot. Celui qui va l’accompagner dans cette opération maintien où le Racing, actuellement dix-septième et toujours relégable, est pleinement lancé.
« Un futur entraîneur de Ligue 1 »
« C’était mon adjoint au FC Metz. Benoît (Tavenot) est une personne de grande qualité. Il est sûrement amené à être un futur entraîneur de Ligue 1 », a résumé Antonetti à propos de l’homme de 46 ans possèdant le BEPF (Brevet d’entraîneur professionnel de football) indispensable pour coacher dans les Ligues 1 et 2. « C’est un très bon technicien qui a une passion dévorante pour les entraînements et pour les relations humaines. Quand on est très bon dans ces deux aspects, c’est déjà un grand pas. Il est adoré partout où il passe », a poursuivi le technicien corse.
Il connaît bien l’Alsace
Benoît Tavenot avait rejoint le staff d’Antonetti au FC Metz lors de la saison 2019-2020, avant de devenir son second lors du précédent exercice conclu par une avant-dernière place en Ligue 1. A quelques 130 kilomètres au sud-est de Metz, Benoît Tavenot ne débarque pas dans l’inconnu. « Il a vécu 17 ans à Strasbourg. Il a fait toute son enfance en Alsace. Il me semble qu’il est arrivé à six, sept ans à Strasbourg, avant de quitter l’Alsace à 21 ans, a glissé Antonetti avant que le président strasbourgeois Marc Keller, assis à ses côtés, ajoute qu’il « a notamment évolué au club de Vauban durant son enfance ».
Il a débuté dans la formation
Et après cette« correcte et courte » carrière de footballeur, « en troisième et quatrième division françaises » comme le rappelle volontiers Antonetti, Benoît Tavenot « s’est vite consacré à la formation en entrant à Bastia – en tant que formateur des moins de 15 ans – pour y faire ses classes », a ajouté le désormais numéro un du Racing qui a souligné que Benoît Tavenot avait participé à la formation d’un certain Alexander Djiku au sein du club corse.
Trois années à Metz avec Antonetti
Celui qui est décrit par de nombreux observateurs comme ressemblant – à bien des égards – à Frédéric Antonetti, notamment sur les valeurs de travail, a quitté le FC Metz en août dernier, après trois années de bons et loyaux services au service d’Antonetti. Lorsque ce dernier avait écopé de six matches de suspension après sa vive altercation avec les dirigeants lillois il y a tout juste un an, c’est d’ailleurs Tavenot qui l’avait remplacé sur le banc lorrain. La fin d’une aventure commune en Lorraine donc, mais le début d’une nouvelle en Alsace où les deux hommes entrent en mission commando. En jeu, la survie du club strasbourgeois dans l’élite du foot français.
« Hormis l’arrivée de Benoît (Tavenot) avec moi, il n’y aura pas de grande révolution. Le staff ne bouge pas ; il y a des gens qui connaissent très bien la maison. On a déjà eu une réunion avec le staff technique et médical. Tout le monde a le même objectif et la même détermination à se maintenir en Ligue 1. »