Ce mercredi 28 décembre au Parc des Princes, les Bleus ont failli repartir en Alsace avec le point du match nul dans leurs valises, mais ils ont été battus par le Paris-Saint-Germain de Mbappé, auteur d’un pénalty qu’il a lui même obtenu dans le temps aditionnel (2-1).
Mbappé, Neymar, Marquinhos… Ils étaient bien présents sur la pelouse du Parc des Princes au coup de sifflet de ce match de reprise, après six semaines d’une interruption liée à la Coupe du monde (20 novembre – 18 décembre), entre le Paris-Saint-Germain et le Racing Club de Strasbourg pour le compte de la 16e journée de championnat.
Les protégés de Julien Stéphan, qui préparaient ce retour à la compétition depuis un bon mois, n’ont pas sombré face à l’ogre parisien, faisant même preuve d’agressivité (dans le bon sens du terme) et d’implication dans un système en 4-4-2 losange donnant l’impression d’être bien assimilé, pour aller chercher le point du nul face à un PSG nettement en-deça de ses standards habituels. Mais dans les tous derniers instants de la partie, l’indispensable Mbappé a délivré les siens – à dix contre onze depuis l’expulsion de Neymar à l’heure de jeu -, sur un pénalty anéantissant les espoirs strasbourgeois (2-1).
Une bonne entame… Jusqu’à ce but évitable
Face au PSG et son lot de stars, les Bleus n’ont pas tremblé au moment de fouler la pelouse du Parc. Dès le coup de sifflet, ils sont entrés avec de bonnes intentions dans cette partie. Sérieux et bien en place, les coéquipiers de Gameiro qui, certes ne se montrent pas dangereux, réussissent à bloquer les combinaisons parisiennes au cours des dix premières minutes… jusqu’à cette quinzième minute ou l’insaisissable Mbappé, se jouant du jeune Doukouré, est repris sur le côté gauche dans son dos par Bellegarde qui commet la faute. Neymar se charge de déposer le ballon sur la tête de Marquinhos, profitant des largesses d’une défense strasbourgeoise en zone mal organisée (1-0, 15′). Eliminés en quart de finale du Mondial avec le Brésil, les deux copains se refont une santé.
Paris donne ensuite l’impression de se contenter de ce but d’avance et, hormis une frappe lourde de Mbappé repoussée sans problème par Sels (25′), le club de la capitale est loin de son niveau habituel. Strasbourg en profite ; grâce à un bon pressing dans l’entrejeu, les Racingmen se jettent à l’assaut de la cage de Donnarumma. Ajorque réussit à décaler Thomasson sur le côté droit, qui ajuste son centre vers le point de pénalty pour Gameiro. L’international français parvient à le reprendre mais voit son tir être magistralement détourné par une parade réflexe du portier italien (30′).
Un but chanceux mais mérité
Surprenants en début de seconde période, les Bas-rhinois se montrent à nouveau dangereux sur une récupération haute. Chanceux, Thomasson observe son centre-tir être propulsé dans les filets parisiens par le premier buteur – malheureux à cet instant – de cette partie (1-1, 51′). Et le leader du championnat s’enfonce dans une spirale négative. En l’espace d’une minute et vingt secondes, Neymar écope d’un premier carton jaune – pour une main dans le visage de Thomasson -, avant que M.Turpin sorte un deuxième carton pour une simulation du Brésilien au duel avec Djiku dans la surface strasbourgeoise (62′).
Encore et toujours Mbappé
A onze contre dix à moins de trente minutes du terme, tout est alors possible pour des Strasbourgeois confrontés à un dilemne : tenter d’aller chercher la victoire ou conserver ce point du nul inespéré face au leader du championnat. Disposant d’un rapide temps fort, ils donnent l’impression d’avoir choisi la première option à l’image de Diarra et Bellegarde auteurs de foulées fantastiques. Le dernier cité sera malheureusement à l’origine du cruel pion salvateur côté parisien. Il perd un ballon aux vingt-cinq mètres ; les stars parisiennes n’avaient pas besoin d’un plus joli cadeau en cette période de fêtes.
Trouvé dans la surface, Mbappé est poussé dans son dos par Nyamsi (90’5 »). Le meilleur buteur du Mondial au Qatar se charge lui-même de crucifier un Racing pouvant finalement nourrir d’importants regrets, alors qu’il ne cultivait que très peu d’espoir avant le coup d’envoi (2-1).