En ouverture de la 11e journée de Ligue 1, le Racing s’est lourdement incliné, vendredi soir, face à des Dogues affamés (0-3). Devant son public, Strasbourg a montré de belles choses mais est tombé face à une équipe nettement supérieure.
Les tops
Matz Sels. Les matches passent et se répètent pour l’international belge. Les multiples arrêts décisifs de Sels à presque chaque rencontre sont évidemment symptomatiques des difficultés du Racing dans le secteur défensif. Encore une fois contre Lille (0-3), le gardien strasbourgeois s’est illustré par une double intervention avant l’heure de jeu devant Jonathan David (58′ puis 59′ à 0-1). Sans le portier de 30 ans, le score infligé par le LOSC aurait pu être encore plus lourd vendredi soir.
Les efforts et l’état d’esprit. Julien Stéphan l’a rapidement confié à l’issue de la rencontre, le LOSC était nettement supérieur au Racing dans tous les compartiments de jeu. Passé la déception de la défaite à domicile, quelques points positifs peuvent être dégagés de cette rencontre. Face à un gros morceau du championnat, les Strasbourgeois ont su mettre l’intensité et l’agressivité indispensables à un tel match. Ils ont multiplié les efforts en première mi-temps, puis en début de seconde période avec un temps fort ne menant malheureusement pas à un but. Cet état d’esprit souligné par Prcic en zone mixte, Strasbourg devra capitaliser dessus pour prendre des points à Toulouse dès le week-end prochain.
Le public de la Meinau. Pour la sixième fois de la saison en autant de matches à domicile, le stade de la Meinau était à guichets fermés. Quelques 25 313 spectateurs étaient présents dans les travées du stade et ce malgré l’absence de victoire à la maison (trois défaites et trois matches nuls). Encore plus impressionnant à 3-0 pour Lille, les supporteurs du Racing continuaient à donner de la voix pour clamer leur amour envers le club strasbourgeois.
Les flops
Comme à Rennes. Certes face à une équipe largement supérieure, Diallo et ses coéquipiers étaient cependant bien entrés dans leur rencontre. Auteur de 40 premières minutes convaincantes, le Racing s’est sabordé en concédant un pénalty, sur un tacle trop appuyé de Le Marchand, à cinq minutes de la pause (40′, 0-1). Au pire moment. Une situation qui rappelle le carton rouge reçu par Nyamsi il y a deux semaines face au Stade Rennais (1-3) à la demi heure de jeu avant que, comme vendredi soir, les Bretons ouvrent le score à quelques minutes de rentrer aux vestiaires (39′, 0-1).
La fébrilité défensive. Julien Stéphan comparait volontiers l’équipe lilloise au Stade Rennais, il ne s’est guère trompé. Comme face aux Rennais le 1er octobre dernier, les Strasbourgeois ont été coupables de largesses défensives. D’abord en étant pris dans le dos par Jonathan David, qui a buté sur un génial Sels, avant de laisser les attaquants lillois bien trop seuls dans la surface sur les deux derniers buts (David, 0-2 puis Cabella, 0-3).
La zone rouge. Avec cette nouvelle défaite en ouverture de la 11e journée de championnat, le Racing perd une place avant même que les autres écuries aient joué. Désormais 15e, Strasbourg voit Reims lui passer devant au goal average. Selon les résultats d’Auxerre, Angers, Ajaccio, Nantes et Brest, le club alsacien pourrait même retrouver la zone rouge qu’il avait pourtant quittée la semaine passée en s’imposant à Angers (2-3). Pire, les Alsaciens pourraient retrouver la place de lanterne rouge en Ligue 1. Des rencontres à suivre, donc, avec attention ce week-end.