Si Novak Djokovic a pu bénéficier d’une exemption sanitaire afin de disputer le tournoi du Grand Chelem, l’Alsacien Pierre-Hugues Herbert a annoncé qu’il ne ferait pas de demande. Non vacciné contre la COVID-19, le spécialiste du double confirme donc son absence du tournoi australien.
Interrogé par l’Equipe suite à l’autorisation délivrée à Novak Djokovic par les autorités australiennes, le Schilikois se dit « très content » pour le Serbe. « Aurait-il été normal que quelqu’un ne puisse pas aller défendre ses chances pour des raisons extra-sportives ? », poursuit le vainqueur du Master en double. Le numéro 1 mondial qui n’a toujours pas dévoilé sa situation concernant sa vaccination, pourra donc défendre son titre à Melbourne dès le 17 janvier.
Sans rancune vis-à-vis de ce laissez-passer en faveur de « Nole », Herbert « ne me sens pas lésé (…) et agréablement surpris » par cette décision. « Je me dis qu’il y a peut-être une lueur d’espoir pour sortir de cette thématique ultra-clivante », tente de positiver l’actuel numéro 8 mondial en double.
« Le gros coup dur, c’est désormais la France avec la possibilité de ce passe vaccinal »
Pourtant la situation de Pierre-Hugues Herbert semble se compliquer. Avec des restrictions de plus en plus strictes à l’encontre des non-vaccinés face à la COVID-19, la saison de l’Alsacien, voire sa carrière, pourraient grandement pâtir du contexte actuel.
« Le gros coup dur, c’est désormais la France avec la possibilité de ce passe vaccinal. Je ne m’y attendais pas. (…) Mais j’avoue que j’ai du mal à suivre les directives de tous les pays. Je redoute le moment où on vienne m’interdire de rentrer sur un terrain », témoigne un P2H craintif pour son avenir.