Début décembre, Pierre-Hugues Herbert annonçait son forfait pour l’Open d’Australie 2022. L’Alsacien l’expliquait en mettant en avant les contraintes sanitaires imposées par l’Etat australien et son choix de ne pas se faire vacciner contre la COVID-19. Ce mardi, Novak Djokovic a annoncé sa participation au tournoi grâce à une exemption délivrée par les autorités locales. À 15 jours du lancement du tableau final, cette décision pourrait-elle bénéficier au vainqueur du dernier Master en double ?
« C’est un choix personnel de ne pas me faire vacciner »
Quelques jours après son sacre à Turin, « PHH » était le premier joueur à renoncer officiellement à l’édition 2022 du Grand Chelem australien, en raison de son statut vaccinal.
« Je ne suis pas vacciné et le voyage en Australie n’était pas envisageable pour moi (…) C’est un choix personnel de ne pas me faire vacciner.», expliquait aux Dernières Nouvelles d’Alsace, le numéro 8 mondial en double et 110ème au classement ATP en simple. L’Alsacien avouait que « ça amène des soucis et des complications dans mon métier (…), c’est un peu un casse-tête chinois ».
Un choix compris et respecté par son compère Nicolas Mahut, qui devrait faire équipe avec Fabrice Martin à Melbourne. «Je ne suis pas du côté des gens qui jugent et qui disent que c’est bien ou que c’est mal. Je respecte sa décision. (…) En revanche, il peut mettre sa saison en danger », témoignait le partenaire habituel du Schilikois dans les colonnes de l’Equipe.
Pour rappel à ce jour, L’Etat australien impose à tous les joueurs venant de l’étranger, ainsi qu’à leur entourage, d’être vaccinés pour être admis dans le pays.
La jurisprudence Djokovic ouvre-t-elle une bèche pour Pierre-Hugues Herbert ?
C’est l’information tennis de ce début d’année, le numéro 1 mondial et tenant du titre Novak Djokovic, va bien défendre son titre en Australie. Le Serbe l’a annoncé via ses réseaux sociaux ce mardi. Alors que le tennisman maintient toujours le mystère sur sa vaccination contre la COVID-19, le communiqué évoque une exemption délivrée par les autorités australiennes.
Si cette décision est confirmée, elle ferait jurisprudence. Certains joueurs non-vaccinés pourraient saisir cette opportunité et défendre leurs cas auprès des intenses internationales du tennis, voire jusqu’au Tribunal Administratif du Sport (TAS). Mais à moins de deux semaines de l’ouverture du tableau final (du 17 au 30 janvier), le temps semble compté.