Arrivé au Racing en 2014, l’attaquant franco-camerounais a donc joué 3 saisons et 73 matchs pour 13 buts mais au fil des années, il s’est installé comme une pièce maîtresse dans le jeu de Jacky Duguépéroux et aujourd’hui avec Thierry Laurey. Mais cet article met en avant un joueur qui n’a jamais rien lâché et toujours travaillé pour faire taire les critiques, obtenir aujourd’hui la reconnaissance d’une grande majorité des supporters, avoir même son chant dans le kop et espérer suivre les traces de son père en sélection Camerounaise.
L’arrivée en 2014, trop vite critiqué…
L’ancien joueur de l’OGC Nice arrive au Racing Club de Strasbourg après un prêt à Saint Mirren en Ecosse (4 matchs pour 0 but), Stéphane Bahoken s’est engagé au Racing alors en National à l’âge de 21 ans et qui comptait 16 apparitions en Ligue 1. Beaucoup des supporters attendent un buteur mais il va avoir le rôle de dynamiter les lignes défensives et multiplier les mouvements pour donner des solutions et bouger les blocs défensifs de National car il ne faut pas oublier la difficulté de ce championnat qui n’offre que peu d’espace de jeu. Lors des deux saisons, Bahoken, en plus de ses nombreux efforts pour offrir des espaces et des situations à ses coéquipiers, aura mis des buts qui auront comptés, notamment l’année dernière pour la montée en débloquant des situations difficiles.
Mercato d’été 2016 : Départ ou prolongation ?
Annoncé avec insistance à Clermont, Stéphane Bahoken prolonge de deux ans le 14 juin 2016 pour la plus grande joie de ses fidèles supporters mais reçoit de nouveau les critiques d’autres qui attendaient son départ pour voir un joueur « confirmé » débarquer à Strasbourg. Mais il reste et travail son physique en gagnant une forte masse musculaire pendant les vacances d’été. L’entraîneur change, Boutaib arrive, Blayac reste, Guillaume arrive lui aussi et de plus, Laurey veut mettre en place un système au départ avec un jeu en losange et deux attaquants suppléés par Gragnic. Bahoken n’est alors pas forcément un titulaire indiscutable dans la tête de Laurey et se blesse à la cuisse (out un mois) mais comme me l’a dit l’intéressé « personne n’est jamais trop fort » et justement, il revient encore plus fort ! Il devient titulaire indiscutable dans un 4-3-3 en marquant face au Havre, Lens et provoque un penalty contre Niort. En ayant un Âœil attentif sur ses matchs, on peut voir qu’il progresse de plus en plus dans l’intelligence de jeu et le placement en étant toujours sérieux et rigoureux sur les terrains.
Ooooh Ooooh Stéphane Bahoken
Et nous y voilà, en janvier 2017, Stéphane Bahoken a sa chanson, rentre parfaitement dans la tactique de Laurey, a fait taire les critiques et a donné raison à ceux qui l’ont toujours soutenu et cru en lui en montrant qu’il a le niveau Ligue 2 avec une marge de progression. Tous ces éléments montrent la force et les valeurs d’un joueur que nous, supporters Strasbourgeois, sommes fières d’avoir dans notre équipe. Ses courses avec ou sans ballon font penser à un lion féroce qui ne lâchera jamais son objectif.
International Camerounais ?
Son père Paul Bahoken l’a été de 1973 à 1987 (plus de 80 sélections) et évidemment, on en souhaite autant au joueur du Racing surtout que Karl Toko-Ekambi a été sélectionné alors qu’il n’avait inscrit que quelques buts en Ligue 2 avec Sochaux. Mais nul doute que s’il garde cet état d’esprit au sein du club strasbourgeois, il tapera surement dans l’Âœil de Hugo Broos pour rejoindre les Lions indomptables.