Se déplacer à Châlons-Reims entre les deux matchs de BCL n’avait rien du match « cadeau ». Et la SIG l’a compris ce samedi soir en s’inclinant 80 à 72 face au CCRB emmené par un LaMonte Ulmer dans un grand soir, et ce malgré un retour tonitruant dans le troisième quart.
Privé de Zack Wright en prévision de la réception de Klaipeda ce mercredi, la SIG entama le match par un zéro pointé, alors que son hôte du soir pointa déjà à neuf points (9-0, 2ème minute). L’entrée de Levi Randolph rééquilibra un peu le jeu, même si le CCRB termina le quart temps en boulet de canon pour compter 14 points d’avance, 26-12. Strasbourg entama le second quart temps d’une meilleure manière, revenant un peu mieux dans ce match, notamment grâce à Labeyrie et Bost. Mais en face, Hermannsson et Ulmer étaient bouillants et les champenois gardèrent toujours une large avance à la mi-temps, 44-28.
De retour sur le parquet, les hommes de Cédric Heitz ne tardèrent pas à prendre 20 points d »avance, 54-33 à la 23ème minute puis 57-35. 20 points, c’est ce qu’infligèrent ensuite les strasbourgeois à des champenois d’un coup complètement dépassés. A deux minutes de la fin du quart temps, les alsaciens étaient revenus à -2, 57-55. Un tir réussi par John Flowers mit fin au mutisme des locaux et Willie Deane leur redonna 8 points d’avance avant les dix dernières minutes qui s’annonçaient bien indécises. Strasbourg sentait le coup faisable et David Logan puis Dee Bost placèrent les hommes de Vincent Collet dans une vraie position de chasseur, notamment à l’entame du money time où les visiteurs ne comptaient plus que trois petits points de retard (70-67, 35ème minute). Las, l’islandais Martin Hermannsson planta un ultime trois points qui glaça les derniers espoirs de la SIG, 75-69. Au final, les rouges finirent avec 8 points de retard au buzzer final, 80 à 72.
Il faudra maintenant recharger les batteries pour mercredi et ce qui sera le match le plus important depuis le début de la saison. Il faudra pour cela ne pas reproduire l’entame du match d’hier soir. Au contraire, réaliser la même performance que les champenois serait une bonne idée, à savoir sauter au cou de son adversaire dès l’entre-deux. L’avenir européen de la SIG en dépend…
Crédit photo : Lucas Ruch