Demain soir, la SIG jouera son avenir européen. Avec un Rhénus plein et qui devra être en fusion (Alain De Senne s’en chargera), il faudra résister à l’armada grecque soutenue par environ 300 supporters. Battue de neuf points il y a une semaine à Athènes, il faudra donc l’emporter d’au moins dix pour espérer voir le Final Four qui se déroulera début mai.
Lors du match aller, Strasbourg avait (à nouveau) connu un sérieux retard à l’allumage, se retrouvant rapidement mené de plus de dix points. Mais cette fois, il ne faudra pas se manquer car Athènes risquera fort d’être dès lors complètement irrattrapable. Déjà pendant le match retour face à Klaipeda, la SIG s’était rajoutée un handicap qu’elle avait heureusement su remonter après un gros effort et un énorme match. Mais les Grecs possèdent dans leur rang des joueurs très doués qui poseront sans aucun doute plus de soucis aux hommes de Vincent Collet en cas de mauvais départ. De plus, face à une équipe plus à l’aise offensivement que défensivement (en atteste son dernier match ce week-end face à l’Olympiakos où ils ont encaissé plus de 100 points), il faudra imposer une défense féroce sur la durée. Car la SIG l’a déjà prouvé, elle est capable de tenir défensivement face à n’importe quelle équipe, mais demain soir il faudra maintenir ce rythme toute la rencontre, soit quarante minutes ou plus si affinités.
Avec son succès de ce week-end, Strasbourg a pu préparer la rencontre de demain de la meilleure des manières. En plus, elle a eu l’occasion de ménager certains joueurs, comme Zack Wright ou encore Miro Bilan. Damien Inglis fera lui son retour (il était absent samedi pour cause de contracture) et devrait apporter toute sa hargne et son envie de rejoindre le Final Four, comme il l’a annoncé lors d’une interview donnée ce week-end au site de la BCL. La SIG ne s’est d’ailleurs inclinée que deux fois lors des seize dernières réceptions européennes et surtout, elle s’est imposée lors de ses deux dernières rencontres de BCL par plus de dix points.
En résumé, l’objectif de la rencontre est très clair et très simple pour les Sigmen mais son exécution pourrait être plus compliquée. Néanmoins, on sait les Strasbourgeois capables de tout. Face à Klaipeda, peu nombreux étaient les personnes pensant l’exploit possible en cours de troisième quart. Et pourtant, ils ont réussi à retourner la situation. Alors demain, il faudra y croire dès le premier entre deux et surtout, ne rien lâcher. La route du Final Four est loin d’être une ligne droite, mais comme chaque chemin, il y a une arrivée.
Crédit photo : Clément Rebholz