Battue deux fois de suite, par Chalon puis l’ASVEl, la SIG sait qu’elle va devoir réagir. L’occasion se présente même déjà dès ce mercredi. Seul bémol, c’est Monaco qui se rendra au Rhénus en ce milieu de semaine.
Alors même si Strasbourg a les moyens de battre la Roca Team (les alsaciens se sont imposés au match aller), la dynamique est tout de même « contraire » pour les deux équipes. Entre des monégasques qui, en enchaînant les victoires creusent l’écart en tête de la Jeep Elite et qui vont disputer début mai leur second Final Four en BCL et une SIG qui semble justement avoir du mal à retrouver son rythme depuis son élimination de cette même compétition, le favori est tout trouvé. Surtout quand on voit la forme récente de ses joueurs majeurs.
Monaco, une équipe complète et taillée pour le titre
Que ce soit son arrière Gérald Robinson, meilleur marqueur de l’équipe et troisième en Jeep Elite, le pivot Elmedin Kikanovic ou l’ailier Christopher Evans, Monaco s’est construit un effectif dense et talentueux. Les arrivées plus tardives de Yakouba Ouattara ou Damjan Rudez n’ont elles qu’apportées plus de talent là où l’équipe en possédait déjà beaucoup. Avec la vista du dernier meneur MVP de Pro A, DJ Cooper (meilleur passeur actuel du championnat) et l’activité de Paul Lacombe, ancien de la maison SIG, Monaco n’a pas volé son statut de favori lors de cette rencontre mais surtout en Jeep Elite. La preuve en est, l’équipe du Rocher domine le championnat en terme d’évaluation (101 d’évaluation moyenne). Actuellement en tête de la saison régulière (deux victoires devant Strasbourg, bien qu’ayant été défait à l’aller dans sa salle), Monaco en est aussi la meilleure attaque. C’est donc un vrai défi pour Jérémy Leloup et ses hommes.
Retrouver confiance
Du côté strasbourgeois, il faudra se remobiliser après deux revers face à deux équipes en forme ces dernières semaines. Mais pour ne pas connaître une nouvelle désillusion, surtout devant un Rhénus qui devrait faire salle comble, les têtes devront être là, et pas déjà à l’Accor Hotel Arena pour la finale de la coupe de France de samedi face à Boulazac. Même s’il faudra encore se passer de Dee Bost, on espère que les hommes de Vincent Collet auront à cÂœur de se racheter. Avec certains cadres un peu moins en vue depuis quelques semaines, ce match pourrait par contre bien faire office de tremplin pour la SIG qui possède là une belle occasion pour rebondir et repartir de l’avant, et gagner en confiance pour aborder à bloc son prochain grand rendez-vous, dès samedi.
Crédit photo : Clément Rebholz