À partir du 10 avril prochain la Préfecture du Bas-Rhin a décidé de renforcer les mesures de confinement :
Les mesures de confinement mises en place depuis 3 semaines maintenant commencent à produire leurs effets, en particulier sur le taux d’occupation des places de réanimation qui tend désormais à se stabiliser.
Pour autant, l’épidémie est loin de toucher à sa fin. De nouveaux patients sont hospitalisés chaque jour et la situation des services hospitaliers reste très fragile compte tenu du volume toujours très haut (1083 personnes hospitalisées) de patients pris en charge. Dans ce contexte, la préfecture du Bas-Rhin appelle les habitants à poursuivre leurs efforts et à appliquer strictement les règles d’hygiène et de distanciation sociale. Il s’agit du seul moyen de parvenir collectivement à bout de cette épidémie. Alors qu’une forme de relâchement a pu être observée ces derniers jours et que la période des fêtes pascales et des vacances de printemps est de nature à entraîner une hausse des déplacements, la préfecture a décidé – en accord avec les élus locaux – de renforcer temporairement les mesures de confinement dans le Bas-Rhin.
Ainsi, les déplacements liés aux achats de fournitures nécessaires à l’activité professionnelle, aux achats de première nécessité mais aussi les déplacements brefs motivés pour la promenade, la pratique sportive ou les besoins des animaux de compagnie sont désormais limités à un seul adulte (éventuellement accompagné de mineurs de moins de 16 ans ou de personnes vulnérables). Ces déplacements ne doivent en aucun cas aboutir à un regroupement de personnes sur la voie publique même fortuite, qu’il soit mobile ou statique. Cette disposition est applicable à compter du 10 avril et jusqu’au 15 avril. Elle sera reconductible jusqu’à la fin des vacances en cas de prolongation du confinement. procéderont à des contrôles afin de s’assurer du respect de la mise en œuvre de ces dispositions.
Les contrevenants aux dispositions prises dans le cadre du confinement s’exposent à une amende de 135 € et, en cas de récidive dans les 15 jours, d’une amende de 200 € (majorée à 450 €) ou en cas de violation à plus de trois reprises dans un délai de trente jours, de six mois d’emprisonnement et de 3 750 € d’amende ainsi que de la peine complémentaire de travail d’intérêt général.