C’est un Stadium Racing Colmar en quête de rachat qui se présentait face à son public pour y affronter un CSO Amnéville avant-dernier mais ragaillardi par sa récente victoire en coupe de France face à Raon l’étape. Défaits il y a quinze jours au stade de l’Ill face au FC Mulhouse et fraîchement éliminés de la coupe de France, les hommes de José Guerra se devaient de prendre les trois points pour conforter leur troisième place. Une tâche compliquée par l’absence de pas moins de neuf joueurs au coup d’envoi. Les deux formations se séparent bons amis car aucune n’a été en mesure de remporter cette rencontre (1-1).
National 3 – J.7 : SR Colmar 1-1 SCO Amnéville
Une première mi-temps sans inspiration
C’est donc un onze colmarien très remanié qui démarre ce match, remanié et peu inspiré tant le florilège de déchets et le manque de solutions saute aux yeux durant ce premier acte. Quarante-cinq premières minutes durant lesquelles les locaux peinent à remonter le ballon, le duo Yebra – Gasmi trop souvent obligé de faire marche arrière. Le 4-2-3-1 de José Guerra semble grippé et en manque d’imagination, heureusement peu mis en danger par des Lorrains inoffensifs dans les 30 derniers mètres haut-rhinois. Il faut attendre la vingtième minute pour voir les Verts sortir la tête de l’eau quand Tubio voit sa frappe contrée suite à une belle ouverture du capitaine du jour, Romain Gasmi. Un joli mouvement qui aura le mérite de réveiller quelques peu les ardeurs colmariennes puisque Stoltz, au début et à la conclusion de l’action, ouvre la marque à la 30ᵉ minute, bien servi au point de pénalty par Tubio. Ce même Stoltz décidément plein d’entrain trouve le poteau dans la minute suivante. Le match semble lancé mais Colmar se fait piéger sur un contre Amnévillois au bout duquel M.Markiewicz accorde un penalty généreux que Hend transforme, 1-1 (35ᵉ). Les colmariens poussifs et en manque d’inspiration, se font punir dans leur unique temps fort.
Pas beaucoup mieux ensuite…
Un rythme qui ne change pas au retour des vestiaires malgré le remaniement tactique opéré par Guerra qui passe en 4-3-3, replaçant Gherardi en difficulté jusqu’ici, en relayeur. Ce dernier touche plus de ballons mais l’animation reste statique et les transmissions absentes. Les locaux ont toujours autant de difficultés à se trouver et peinent à accélérer le jeu, ce qui d’ordinaire est la qualité première de Colmar. Ce sont bien les joueurs d’Amnéville qui se montrent les plus dangereux en ce début de deuxième mi-temps, le salut colmarien ne tient qu’à la phalange de Seyer qui sort la frappe de Abdelkadous de la lucarne (52ᵉ). Peu d’occasions pour récompenser un public local nombreux, si ce n’est une frappe de Gherardi repoussée par Keldenich (65ᵉ) ou celle enroulée de Stoltz qui fleurte avec la barre transversale (87ᵉ). Colmar est sur un fil et se découvre laissant des espaces dans lesquels les Lorrains s’engouffrent. Un match peu emballant et peu rythmé qui se solde sur un score de parité et plutôt logique entre un Stadium Racing Colmar diminué et un SCO Amnéville qui repart avec le point du nul qu’il est venu chercher.
Au classement, les verts restent provisoirement troisièmes de leur groupe mais comptent six points de retard sur le leader Biesheim qui s’est imposé dans le même temps face à Raon l’Etape.