Le milieu offensif de 23 ans Mehdi Chahiri, qui a signé au Racing jusqu’en 2024, s’est exprimé pour Alsa’Sports.
Second meilleur buteur du Championnat de National avec le Red Star, le Franco-Marocain a inscrit 14 buts en 24 matches toutes compétitions confondues avec le club francilien. À l’instar de Dimitri Lienard, le jeune nordiste n’a pas suivi le parcours « classique » du footballeur professionnel. Il n’a pas intégré de centre de formation, cependant, son travail et son courage lui ont permis de rejoindre l’équipe de réserve de Lorient.
Tu as fais tes premiers pas avec le Racing depuis le 11 mai, comment te sens-tu dans le groupe strasbourgeois ?
Je me sens super bien à Strasbourg ! Mes coéquipiers m’ont tous très bien accueilli, c’est un super groupe. Je me suis installé à Strasbourg dès que je suis arrivé donc ça a aussi joué dans mon intégration. Je me sens bien.
La reprise de l’entrainement n’a pas été trop compliquée avec cette fin de saison atypique ?
Ça va, on reprend progressivement, les entraînements se passent bien. On suit les conseils du préparateur physique (Florian Bailleux N.D.L.R.), on reprend progressivement. Pour l’instant ça va mais on va plus taper physiquement dans les jours à venir !
Tu étais également courtisé par Montpellier et Dijon, pourquoi avoir choisi Strasbourg ?
Le discours qu’a tenu Loïc Désiré (le directeur de la cellule de recrutement du Racing Club de Strasbourg, N.D.L.R.) a beaucoup joué, mais mon choix a aussi été influencé par les supporters. J’aime jouer devant du monde et c’est ça aussi qui a fait que j’ai préféré signer à Strasbourg.
Le néo-racingmen a évolué aux côtés de l’ancien Strasbourgeois, Denis Bouanga, à Lorient. Mehdi Chahiri a confessé que l’attaquant de l’AS Saint-Étienne lui avait conseillé de rejoindre la capitale alsacienne.
Denis Bounaga a joué un rôle dans ton transfert, que t’a-t-il dit ?
Comme je ne connaissais pas trop de joueurs de Strasbourg j’ai appelé Denis parce que je savais qu’il avait joué ici. Après avoir parlé avec lui, il m’a dit que c’était un bon club et il m’a conseillé de venir ici, ça a joué.
Une fois que tu avais signé au Racing, comment as-tu réussi à rester concentré sur le championnat de National ?
Je ne pensais pas à l’année d’après. Sur le coup, c’est sûr que signer en Ligue 1 c’est un truc de fou, mais je parlais beaucoup avec le coach (Vincent Bordot). Il me disait de ne pas trop penser à l’année prochaine, de rester concentré sur nos objectifs et j’ai réussi à garder ça en tête.
J’imagine que tu as hâte de découvrir l’élite du football français, tu t’attends à quoi pour la saison à venir ?
J’espère grappiller le plus de temps de jeu possible. J’espère être décisif pour l’équipe comme j’ai pu l’être avec le Red Star l’année dernière.
Cette signature a changé ta stature ou la perception qu’avaient de toi tes coéquipiers ?
Mes coéquipiers me chambraient un peu mais c’est comme partout ! (rires)
Quand on saute deux échelons en passant du National en Ligue 1, comment se prépare-t-on mentalement et physiquement ?
Je me suis préparé avec le programme de Florian Bailleux, je n’ai pas trop changé ma manière de préparation.
Mehdi Chahiri, originaire de Grande-Synthe, à côté de Dunkerque, a joué a l’USL Dunkerque de 2016 à 2019.
Tu as dit que tu étais déjà venu à la Meinau, quel souvenir en gardes-tu ?
C’était quand le Racing est monté de National en Ligue 2 ! C’était le dernier match, face à Dunkerque en plus ! Franchement, c’était un match de fou ! Il y avait beaucoup de monde, pour un match de National c’était incroyable. À la fin, les supporters sont descendus sur le terrain pour fêter le titre, c’était vraiment un match incroyable. Je suis vraiment impatient de jouer à la Mienau.
Tu suivais un peu le Racing avant ?
Je regardais beaucoup la Ligue 1. Je ne suivais pas spécialement le Racing mais en regardant le Ligue 1 je suis tombé sur des matches de Strasbourg, et je pense que c’est l’un des meilleurs public du championnat.