Avec son compère de toujours,
Théo Diehl, Valentin Correia a rejoint les rangs du WOSB la saison
passée. Une première année réussie qui s’est terminée sur une troisième place
en N2 et qui est donc forcément porteuse d’espoirs pour l’exercice 2019/2020.
Depuis le 1er août,
les joueurs du WOSB ont retrouvé les chemins de l’entraînement avec un peu
plus d’un mois devant eux pour être prêts pour le début du championnat
(le 7 septembre dernier à Lons-Le-Saunier). Avec un groupe quasiment inchangé
par rapport à l’année précédente, la pré-saison s’est plutôt bien déroulée :
des recrues qui se sont vite adaptées au jeu mis en place par le coach François
Ladenburger et des systèmes qui ont eux aussi très peu bougé par rapport à
l’année précédente. Tout ceci à logiquement amené le club otterswillerois à
obtenir des très bons résultats en pré saison et arriver avec de la confiance
sur la ligne de départ de la nouvelle saison.
Un rappel d’entrée ?
Pourtant, la première sortie fut
très compliquée : une lourde défaite d’entrée, mais pas de quoi s’alarmer,
comme nous le confirme Valentin : « L’objectif que nous nous
sommes fixés est le Top 3. Bien que nous ayons mal commencé la saison, cela ne
change rien car la saison est longue. Mais nous referons un premier point à
Noël pour voir si l’on est dans les temps pour l’objectif ». Pas
d’alarmisme donc car le WOSB a bien redressé la barre depuis : deux
succès, face à Massy et Cambrai pour se replacer dans le haut du classement.
D’ailleurs, quels sont les principales forces en présence dans cette poule de
NM2 : « Notre poule est encore une fois très homogène, avec beaucoup
de fortes équipes. Holtzheim s’est très bien renforcé par exemple, Tremblay a
aussi un effectif pour accrocher le Top 6. Lons, qui nous a battu, semble
également bien armé, tout comme Charleville qui est tombé de NM1 et espère
remonter rapidement et Metz, où c’est toujours piège de se rendre. Ensuite, il
y a certaines équipes que je connais (ou connaissais) peu, comme Massy ou Mâcon ».
Des premières cette saison
Pour la première fois depuis
plusieurs années, Valentin se lancera dans cette nouvelle saison sans son
compère de toujours, Théo Diehl. Ensemble depuis très longtemps (la SIG, Gries,
Souffel’ et le WOSB ont profité de l’association des deux amis), il s’agira de
trouver ses marques : « C’est sûr que cela fait bizarre car
on aimait bien jouer ensemble, mais il a pris sa décision. On avait nos
habitudes ensemble sur le terrain et il va me manquer ». Pour le
remplacer, le WOSB a notamment misé sur Lucas Diemer, avec qui Valentin a déjà
joué, à Souffel’ : « C’est toujours mieux d’évoluer avec des
joueurs que tu connais. Lucas est quelqu’un qui se donne à fond. Il nous a
rejoint pour gagner en temps de jeu. En N2, il va faire du mal aux autres
équipes et beaucoup de bien chez nous ».
En parallèle du basket, Valentin vient d’être diplômé et en a donc fini avec l’école. Désormais, il va se lancer dans une autre aventure : celle de kiné : « J’ai réussi mes examens début septembre. C’est vrai que durant cette période, je n’étais pas toujours à 100% dans le basket, surtout mentalement. Mais maintenant, ça va mieux et j’espère pouvoir commencer à travailler d’ici quelques semaines ».
Allier vie professionnelle et
sportive
Cumuler entraînements de haut
niveau et prochainement, la vie professionnelle n’est jamais chose aisée.
Pourtant, Valentin semble prêt pour cette nouvelle vie : « Au
WOSB, nous n’avons que trois entraînements par semaine, c’est d’ailleurs en
partie pour cela que j’ai rejoint le club. A Souffel’, on avait des séances
tous les jours, plus les matchs et les déplacements et cela ne rendait pas les
choses faciles, mais je faisais avec et utilisais chaque moment libre pour
travailler ».
La NM1, encore un objectif ?
« On verra, je ne me fixe rien mais ne m’interdis pas non plus. Je vais
déjà laisser passer cette saison, commencer à travailler puis je verrais ».
Car oui, avant de penser à tout
cela, il reste une saison et un objectif à atteindre avec son club, les
Playoffs : « J’ai envie d’y retourner. J’ai vécu ces moments
avec Gries, Charleville et Souffel’ et ça te donne envie de les rejouer pour
revivre des grands moments avec l’équipe. Les manquer l’an passé, bien entendu
ça me laisse quelques regrets, mais j’ai réussi à faire passer la déception en
me concentrant sur mes études ».
Désormais, les études sont derrière Valentin, et il est temps de se concentrer à fond sur sa nouvelle vie, ses nouvelles vies.
Crédit photos : Lucas Ruch