Dernière journée de la première phase de Nationale 1. Si Souffelweyersheim voudra une nouvelle fois l’emporter du côté de Recy et ainsi terminer sur une bonne note leur excellente première phase, Kaysersberg jouera son maintien face à Charleville. Pour KB, les jambes seront dans le Haut-Rhin mais les yeux vraisemblablement tournés vers Boulogne qui affrontera le GET Vosges, adversaire direct du club dans la course au maintien.
Sans soucis pour Souffel’ ?
A Recy, le leader souffelois voudra terminer sa première phase de la même manière qu’il a terminé pour l’instant vingt-trois de ses vingt-cinq rencontres disputées, à savoir avec la victoire. Cela lui permettrait de glaner encore un peu plus de confiance avant d’attaquer la seconde phase du championnat.
Duel à distance pour KB
Du côté de Kaysersberg, l’objectif maintien direct est totalement réalisable. Malgré un début de saison compliqué, la bonne série opérée au début de l’hiver à permis aux joueurs de Fabien Drago de disputer ce soir leur finale. Deux options s’offrent à eux : la première, battre Charleville Mézières. La seconde, espérer un faux pas du GET Vosges à Boulogne-sur-Mer. Si sur le papier la seconde option semble bien être la plus crédible, Kaysersberg ferait mieux de se concentrer sur son jeu pour mettre toutes les chances de son côté. Car les Vosgiens restent sur une belle série de cinq succès lors des six dernières journées et une surprise sur la Côte d’Opale n’est donc pas à exclure. On comptera bien entendu sur Elson Mendy, lui qui tourne à plus de 17 points et 10 rebonds de moyenne depuis son arrivée en plein cœur du vignoble alsacien.
Alors, en battant l’Etoile dans sa salle Théo Faller, les « Oranges » pourront exulter car ils auront réussi ce qu’ils voulaient faire en début de saison, se maintenir. Surtout, cela leur offrirait une beau cadeau en disputant la « poule du milieu » lors de la seconde phase. Des beaux matchs en perspective, mais cela ne sera possible qu’en remplissant une des deux conditions énumérées ci-dessus.
Et on le sait, on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même.
Crédit photo : KABCA / Steimer